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Enclasse de gĂ©ographie de StĂ©phanie Richard, les Ă©lĂšves de 6 e ont travaillĂ© autour dâune problĂ©matique :. Comment pourrons-nous habiter la ville de demain et Ă quels dĂ©fis nos villes devront-elles rĂ©pondre ?. Les Ă©lĂšves se sont mis par groupe et devaient inclure dans leurs maquettes ou affichesRio de Janeiro - Lâarchitecte espagnol Santiago Pevsner Calatrava Vall a prĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois hier Ă Rio sa maquette du Museu do AmanhĂ„ » MusĂ©e de demain en construction dans la zone portuaire de la ville en cours de rĂ©novation, un projet de conception Ă©cologique. On voulait pouvoir faire des jardins et une promenade architecturale autour du musĂ©e qui sera une leçon dâĂ©cologie, comme filtrer lâeau [de la baie] des bassins » sur les cĂŽtĂ©s, a dĂ©clarĂ© M. Calatrava en prĂ©sentant ce musĂ©e scientifique qui doit ĂȘtre inaugurĂ© en 2014. Le musĂ©e nâest pas seulement un objet, il est la ville. Le paysage devient un Ă©lĂ©ment fondamental. Il fallait que lâon voie le monastĂšre de Sao Bento [du xviie siĂšcle] ; il fallait que le bĂątiment soit horizontal », a soulignĂ© lâarchitecte. Sur le toit, de grandes structures en acier, qui bougent comme des ailes, serviront Ă capter lâĂ©nergie solaire. Ce musĂ©e, le premier Ă traiter des possibilitĂ©s de construction de lâavenir, conduira le public Ă rĂ©flĂ©chir sur lâimpact de ses actions sur la planĂšte, a expliquĂ© de son cĂŽtĂ© le physicien Luiz Alberto de Oliveira, responsable du contenu du MusĂ©e qui a comme partenaires celui de la Villette Paris ou les amĂ©ricains Smithsonian Institute et California Academy of Sciences. Le musĂ©e sera un outil Ă©ducatif sur nos actions dâaujourdâhui qui construiront le monde de demain, sur comment vivrons-nous en 2050 quand nous serons 9 milliards », a encore soulignĂ© M. de Oliveira. Le musĂ©e est construit sur une jetĂ©e, au milieu dâune grande zone verte de 30 000 m2 avec des jardins, des bassins, une piste cyclable et une aire de loisirs. Le bĂątiment fera 15 000 m2. Lâeau de la baie de Rio sera utilisĂ©e Ă©galement pour la climatisation de lâintĂ©rieur du musĂ©e. La construction du musĂ©e fait partie dâun ensemble de grands travaux entrepris par la mairie en vue de la modernisation de la ville Ă lâoccasion du Mondial de football de 2014 et des Jeux olympiques de 2016. Les travaux de quelque 4,2 milliards de dollars sont financĂ©s par le plus important partenariat public-privĂ© du BrĂ©sil. Le coĂ»t du musĂ©e est estimĂ© Ă 215 millions de rĂ©aux 112 millions de dollars. Ă voir en vidĂ©o
Propositionde maquette pĂ©dagogique de lâĂcole de Chaillot. Pour 4 modules complĂ©mentaires Ă la carte . Formation des Chefs de projet Petites Villes de Demain « R. evitalisation d. es petites villes Patrimoniales » Certification Ăcole de Chaillot / Petites Villes de Demain - formation continue. Exemple de lâune des 100 villes du corpus Petites Villes de Demain Ă©tudiĂ©e par l
Le Monde Afrique LâAfrique en villes 28. Pour Mohamed Amine El Hajhouj, directeur de la SociĂ©tĂ© dâamĂ©nagement de Zenata, le projet dĂ©veloppĂ© prĂšs de Casablanca pourrait ĂȘtre exportĂ© dans dâautres pays. LâĂ©co-citĂ© de Zenata va-t-elle faire oublier lâĂ©chec des villes nouvelles au Maroc ? Depuis dix ans, les citĂ©s flambant neuves construites Ă travers le royaume peinent Ă sĂ©duire les nouveaux habitants, pris au piĂšge dans des villes fantĂŽmes excentrĂ©es. Cette fois, le Maroc sâest lancĂ© dans la construction dâune ville qui se veut intelligente et respectueuse de lâenvironnement. InaugurĂ© en 2006 par le roi Mohammed VI, le projet dâĂ©co-citĂ©, une expĂ©rience inĂ©dite en Afrique, devrait accueillir 300 000 habitants dâici Ă 2030. Rien nâest laissĂ© au hasard. Zenata est assise sur un bien foncier dâune grande valeur financiĂšre appartenant Ă lâEtat une rĂ©serve stratĂ©gique de 1 830 hectares avec une façade maritime de 5 km Ă la frontiĂšre nord-est de Casablanca, capitale Ă©conomique oĂč se concentre plus de 30 % du PIB marocain. Et alors que les autres villes nouvelles ont Ă©tĂ© dĂ©lĂ©guĂ©es Ă des maĂźtres dâouvrage peu scrupuleux, la future Ă©co-citĂ© sâest dotĂ©e de sa propre structure, la SociĂ©tĂ© dâamĂ©nagement de Zenata SAZ. Celle-ci a fait appel au cabinet français Reichen & Robert et a bĂ©nĂ©ficiĂ© de lâappui financier de lâAgence française de dĂ©veloppement AFD, partenaire du Monde Afrique et de la Banque europĂ©enne dâinvestissement BEI. PrĂ©sentation de notre sĂ©rie LâAfrique en villes Reste que beaucoup sont sceptiques quant au rĂ©alisme dâune telle Ă©co-citĂ© », un concept qui a souvent Ă©chouĂ© dans le monde. Dans un entretien au Monde Afrique, Mohamed Amine El Hajhouj, directeur gĂ©nĂ©ral de la SAZ, dĂ©fend quant Ă lui un modĂšle de ville durable pouvant rĂ©volutionner, selon lui, la construction des villes nouvelles au Maroc et en Afrique, oĂč le royaume a engagĂ© une vaste politique dâexpansion Ă©conomique. Pourquoi crĂ©er une ville nouvelle aux portes de Casablanca, la plus grande ville du Maroc ? Mohamed Amine El Hajhouj Casablanca a besoin de crĂ©er de nouvelles centralitĂ©s urbaines. Depuis longtemps, le manque de centralitĂ©s oblige la population nombreuse Ă se dĂ©placer, or le dĂ©placement est le principal vecteur de pollution urbaine. Par ailleurs, le projet a Ă©tĂ© initiĂ© pour rĂ©pondre Ă un manque Ă Casablanca, la classe moyenne nâarrive plus Ă se loger. Les annĂ©es 2000 ont connu une explosion immobiliĂšre. On trouve essentiellement de lâhabitat social ou des logements de haut standing, voire de trĂšs haut standing. Zenata est destinĂ©e Ă la classe Ă©mergente. ConcrĂštement, comment se traduit la dĂ©marche dâĂ©co-conception ? Il sâagit de construire une ville intelligente en termes de mobilitĂ©, dâaccĂšs aux soins, dâĂ©quitĂ© sociale, dâexploitation de lâespace public, de sĂ©curitĂ©, de gestion des rĂ©seaux et de traitement des dĂ©chets. A Zenata, lâespace vert constitue 30 % du territoire, soit 15 m2 par habitant, sachant que lâOrganisation mondiale de la santĂ© [OMS] en recommande 10. Câest une petite rĂ©volution au Maroc. Pour la premiĂšre fois, les parents avec une poussette, les seniors, les handicapĂ©s ou les non-voyants pourront accĂ©der aux espaces publics. Nous allons rendre la ville aux piĂ©tons. Episode 12 A LomĂ©, lâarchitecte SĂ©namĂ© Koffi veut transposer les vertus du village africain Ă la ville Cette dĂ©marche correspond-elle Ă la rĂ©alitĂ© sociale et culturelle des Marocains ? DâaprĂšs une enquĂȘte que nous avons menĂ©e sur le terrain, lâusager marocain prĂ©fĂšre investir dans des logements de plus petite taille mais de plus grande qualitĂ© environnementale. Il peut investir 5 Ă 10 % de plus pour un logement Ă©conome Ă condition que sa facture Ă©nergĂ©tique se rĂ©duise et que lâespace public soit offert. Et Ă la rĂ©alitĂ© Ă©conomique du pays ? Notre concept a Ă©tĂ© cristallisĂ© dans un rĂ©fĂ©rentiel dâĂ©co-citĂ© que nous avons labellisĂ© Ă lâoccasion de la COP22 [ConfĂ©rence de Marrackech sur les changements climatiques, en 2016] avec Cerway, lâentitĂ© française qui certifie les projets HQE [haute qualitĂ© environnementale]. Ce label sâinspire de toutes les normes internationales mais il Ă©pouse en mĂȘme temps la rĂ©alitĂ© Ă©conomique des pays Ă©mergents. Au Maroc, le bĂątiment Ă©co-conçu est un bĂątiment Ă©conome qui nâa pas besoin dâatteindre les normes HQE mais rĂ©pond spĂ©cifiquement Ă nos besoins Ă©conomiques. Episode 26 A Casablanca, la rue nâa pas dit son dernier mot MĂȘme sâils ne sont pas labellisĂ©s HQE, les bĂątiments Ă©co-conçus coĂ»tent plus cher. Comment garantir lâĂ©co-conception face Ă des promoteurs soumis Ă des exigences de rentabilitĂ© ? Nous avons Ă©tabli un cahier des charges dans lequel nous imposons dans certains cas, proposons dans dâautres, les concepts de dĂ©veloppement durable aux promoteurs. Nous avons Ă©galement travaillĂ© sur les business models des promoteurs pour voir si ce surcoĂ»t ne dĂ©passe pas 5 Ă 10 %. A Zenata, les prix du foncier sont infĂ©rieurs au marchĂ© car nous voulons offrir aux promoteurs une charge infĂ©rieure pour leur permettre de construire aux normes demandĂ©es. Vous souhaitez limiter lâusage de la voiture. Comment Ă©viter les dĂ©placements Ă lâintĂ©rieur et Ă lâextĂ©rieur de la ville, notamment pour les futurs habitants de Zenata qui travailleront Ă Casablanca ? A Zenata, chaque quartier, que lâon appelle unitĂ© de vie », est conçu de maniĂšre semi-indĂ©pendante avec un espace public indĂ©pendant, des Ă©quipements publics indĂ©pendants, des Ă©coles privĂ©es et publiques, des dispensaires, des cabinets mĂ©dicaux, des commerces, etc. Les gens nâauront plus Ă prendre leur voiture au quotidien. Pour les dĂ©placements Ă lâextĂ©rieur, un projet de construction dâun RER reliant Mohammedia Ă Casablanca, en passant par Zenata, est en cours. Tandis quâune deuxiĂšme ligne de tramway est dĂ©jĂ en construction. Episode 27 Mohammed El Bellaoui sur les murs ou en BD, suivez le guide Ă Casablanca A qui appartient le foncier ? Quâen est-il des habitants des bidonvilles qui vivaient sur le terrain ? Le foncier est partagĂ© entre le secteur privĂ© et lâEtat. Comme partout dans le monde, la crĂ©ation dâune ville nouvelle se base sur une dĂ©claration dâutilitĂ© publique, dâoĂč la nĂ©cessitĂ© dâexpropriation, rĂ©gie par une procĂ©dure juridique. Les habitants des bidonvilles ne sont pas sujets Ă expropriation car ils Ă©taient installĂ©s sur des terrains qui ne leur appartiennent pas. Mais puisque nous sommes dans une approche inclusive, nous avons dĂ©cidĂ© de les inclure dans le projet. Câest ce que jâappelle le droit du premier habitant. A Zenata, environ 180 hectares sont rĂ©servĂ©s au relogement de ces habitants, soit 50 000 personnes. OĂč en est le projet aujourdâhui ? Le projet a dĂ©jĂ franchi plusieurs Ă©tapes. Lâalimentation en eau potable, lâĂ©lectrification et les travaux dâassainissement sont achevĂ©s. LâĂ©changeur autoroutier est prĂȘt. Tous les travaux dâinfrastructures liĂ©s Ă la partie cĂŽtiĂšre sont en cours de construction. Le pĂŽle commercial, le pĂŽle santĂ© et le pĂŽle Ă©ducation sont en route. Une ville ne se construit pas du jour au lendemain, câest un projet sur une trentaine dâannĂ©es. Lire aussi Ville vivable, ville durable ? Tous les projets de villes nouvelles qui ont vu le jour au Maroc sont considĂ©rĂ©s comme un Ă©chec. En quoi Zenata est-elle diffĂ©rente ? Un indicateur Ă©loquent mâa laissĂ© perplexe quand jâai commencĂ© Ă travailler sur le projet de Zenata 75 % des villes nouvelles construites dans le monde sont considĂ©rĂ©es comme un Ă©chec. Pourquoi ? Dâune part Ă cause de lâaccessibilitĂ©. Or notre premiĂšre trame de rĂ©flexion sâest concentrĂ©e sur les transports en commun et les infrastructures dâaccĂšs. Dâautre part Ă cause la mono-spĂ©cialitĂ©. On condamne les villes nouvelles Ă des villes-dortoirs ou, Ă lâinverse, Ă des villes industrielles. A Zenata, nous avons trouvĂ© le juste Ă©quilibre entre rĂ©sidentiel et activitĂ© un emploi pour trois habitants. Câest le bon ratio aujourdâhui pour assurer le succĂšs dâune ville nouvelle. En crĂ©ant votre propre label Ă©co-citĂ©, avez-vous lâambition de construire dâautres villes sur le modĂšle de Zenata ? Zenata est un projet pilote qui a Ă©tĂ© initiĂ© sur instruction royale. LâidĂ©e, Ă travers notre rĂ©fĂ©rentiel labellisĂ©, est de rĂ©pondre Ă la politique du roi Mohammed VI de se tourner vers lâAfrique. Nous voulons exporter ce modĂšle sur le continent africain et peut-ĂȘtre dans dâautres pays du Sud. Câest pourquoi nous avons pris en compte la rĂ©alitĂ© Ă©conomique des pays Ă©mergents, pas seulement du Maroc. A travers cette dĂ©marche dâĂ©co-conception, nous allons pouvoir certifier des territoires et concevoir des villes dans dâautres pays Ă©mergents. Nous tenons particuliĂšrement Ă aider les pays africains, nos pays frĂšres, Ă construire les villes durables de demain grĂące Ă la valise Ă outils urbaine que nous avons créée. Le sommaire de notre sĂ©rie LâAfrique en villes » Cet Ă©tĂ©, Le Monde Afrique propose une sĂ©rie de reportages dans seize villes, de Kinshasa jusquâĂ Tanger. Episode 30 La nouvelle Tanger, grand Ćuvre de Mohammed VI Episode 29 Tamesna, une ville pas smart » du tout aux portes de Rabat Episode 28 Avec lâĂ©co-citĂ© de Zenata, le Maroc veut crĂ©er un modĂšle pour les villes africaines » Episode 27 Mohammed El Bellaoui sur les murs ou en BD, suivez le guide Ă Casablanca Episode 26 A Casablanca, la rue nâa pas dit son dernier mot Episode 25 On essaie de vendre aux Africains un concept de ville Ă©laborĂ© dans les confĂ©rences internationales » Episode 24 TER et couloirs de bus les projets pour dĂ©sengorger Dakar Episode 23 Les cars rapides, une institution sĂ©nĂ©galaise en sursis Episode 22 Au SĂ©nĂ©gal, un reporter-GPS dans les embouteillages de Dakar Episode 21 Ouaga, câest tout dans le centre et rien dans les autres quartiers, mais ça va changer » Episode 20 A Ouagadougou, la mairie veut dĂ©velopper des centres-villes secondaires Episode 19 Les Abidjanais victimes des particules fines Ă qui la faute ? Episode 18 Une star de lâarchitecture veut redonner vie Ă Jamestown, quartier historique dĂ©shĂ©ritĂ© dâAccra Episode 17 A dĂ©faut de noms de rue, une appli gĂ©nĂšre des codes pour se repĂ©rer Ă Accra Episode 16 Une journĂ©e avec Janet Adu, prĂ©sidente des bidonvilles du Ghana Episode 15 Africa Global Recycling, la PME togolaise qui transforme les dĂ©chets en or Episode 14 LomĂ© la poubelle », bientĂŽt de lâhistoire ancienne ? Episode 13 Tout sâinvente dans le fab lab » de LomĂ©, mĂȘme la ville de demain Episode 12 A LomĂ©, SĂ©namĂ© Koffi Agbodjinou veut transposer les codes du village Ă la ville Episode 11 A lâĂ©cole dâarchitecture de LomĂ©, dĂ©fense de copier les villes occidentales Episode 10 A Cotonou, lâagriculture urbaine perd du terrain face au bĂ©ton Episode 9 GrĂące Ă la tomate, la ville nigĂ©riane de Kano se voit dĂ©jĂ en DubaĂŻ du Sahel » Episode 8 Au Nigeria, une radio lutte contre les bulldozers dans les bidonvilles de Port Harcourt Episode 7 BangangtĂ©, la ville la plus propre du Cameroun, manque cruellement dâeau Episode 6 A Douala, les parfums mortels » de la dĂ©charge du Bois des singes Episode 5 Pour continuer de rayonner, Douala contrainte de se rĂ©inventer Episode 4 CoupĂ©e de son arriĂšre-pays, Bangui vit dans sa bulle Episode 3 Une journĂ©e avec JosĂ©e Muamba, qui rĂȘve dâune Kinoise avec des ambitions » Episode 2 MĂ©gapole insaisissable, Kinshasa croĂźt hors de tout contrĂŽle Episode 1 Un milliard de citadins dans vingt ans lâAfrique est-elle prĂȘte ? PrĂ©sentation de la sĂ©rie LâAfrique en villes » 28 Ă©tapes, 15 reporters Ghalia KadiriCasablanca, correspondance Maquettes« Imagine ta ville en 2050 ». Les Ă©lĂšves ont travaillĂ© sur lâamĂ©nagement dâun Ă©co-quartier des Commards en 2050. Les maquettes de maisons du futur (2050) ont Ă©tĂ© construite par les Ă©lĂšves de la classe de CM1 / Câest certain, le paysage urbain se transforme au fur et Ă mesure des annĂ©es ; mais le rĂŽle dâune ville est aussi de changer avec son temps et surtout, en accord son environnement. Nos grandes villes doivent dĂ©sormais sâadapter et adopter des alternatives durables, ou prendre des initiatives qui vont dans ce sens, afin de ne pas aggraver les choses. Que cela soit pour rĂ©gler les problĂšmes de pollution, recycler les dĂ©chets ou encore amĂ©nager lâespace pour plus de nature, les villes que nous allons vous prĂ©senter proposent des solutions crĂ©atives qui mĂ©ritent votre attention. Des initiatives et des inventions qui nous parviennent du monde entier et qui, en plus, redonnent le sourire ! Comme vous le savez, le sujet de lâenvironnement au sein des grands espaces urbains inquiĂšte les habitants. Alors, pour vous montrer que pleins dâalternatives positives et durables pour la planĂšte existent, nous vous avons fait une sĂ©lection de 8 idĂ©es, quâon vous propose aujourdâhui en collaboration avec Business Insider France. DĂ©couvrez le premier baromĂštre de lâĂ©conomie positive et durable du site mĂ©dia Business Insider France, qui a mesurĂ© lâimpact des prĂ©occupations environnementales sur la consommation et les attentes concernant lâĂ©co-responsabilitĂ© des entreprises. Article sponsorisĂ© par Business Insider France Initiative n°1Londres recycle lâĂ©nergie du mĂ©tro Utiliser la chaleur Ă©touffante des transports en commun londoniens pour chauffer les foyers alentours, il fallait y penser ! Comment ça marche ? Une pompe Ă chaleur installĂ©e dans les tunnels de la Northern Line permet de collecter lâair chaud pour offrir un chauffage moins cher et plus vert aux habitants des quartiers Ă proximitĂ© en hiver. Un systĂšme qui permet Ă©galement une meilleure ventilation du mĂ©tro en Ă©tĂ©, pour assurer un air plus respirable et moins polluĂ© aux usagers. CrĂ©dits Shutterstock CrĂ©dits Shutterstock Initiative n°2Utrecht fleurit ses abribus pour les abeilles Aux Pays-Bas, ces jolies fleurs et plantes sur le toit des abribus ont trois objectifs bien spĂ©cifiques dâabord offrir aux abeilles de quoi butiner, puis rafraĂźchir lâatmosphĂšre et enfin amĂ©liorer la qualitĂ© de lâair. Aujourdâhui, 316 abris de bus ont Ă©tĂ© vĂ©gĂ©talisĂ©s, une fiertĂ© pour la ville et ses habitants que de permettre la prĂ©servation de lâenvironnement Ă leur Ă©chelle. Conjointement Ă cette mesure, les bus dâUtrecht se mettent Ă©galement Ă lâĂ©lectrique. Ă terme, ils devraient tous rouler de maniĂšre plus Ă©cologique. La commune disposera de transports en commun neutres en carbone dâici 2028. Une rĂ©solution quâil serait judicieux dâappliquer dans le monde entier. CrĂ©dits BrightVibes CrĂ©dits BrightVibes CrĂ©dits uitdragerij Instagram Initiative n°3Recycler lâĂ©nergie des cyclistes Ă Amsterdam Saviez-vous que chaque jour, les Amstellodamois pĂ©dalent plus de 2 millions de kilomĂštres ? Que sur cette mĂȘme pĂ©riode, ils produisent millions de kwh ? Des chiffres qui donnent le tournis et qui ont mis la puce Ă lâoreille Ă deux crĂ©atifs qui ont imaginĂ© S-Park. LâidĂ©e, qui est actuellement au stade de concept, repose avant tout sur les parkings Ă vĂ©los, et sur lâinstallation de roues avant particuliĂšres, qui ont la capacitĂ© de stocker lâĂ©nergie produite par les coups de pĂ©dales dans une batterie. Une fois que vous avez fini de pĂ©daler, il vous suffit de glisser la roue du vĂ©lo dans le dispositif pour connecter la batterie. LâĂ©nergie va ainsi se libĂ©rer pour ĂȘtre utilisĂ©e par la ville ou au rĂ©seau de consommation du quartier pour la vie quotidienne. CrĂ©dits S-Park CrĂ©dits S-Park CrĂ©dits S-Park CrĂ©dits S-Park CrĂ©dits S-Park Initiative n°4Mexique un arbre artificiel qui absorbe la pollution Nous le savons tous les grandes mĂ©tropoles sont gravement polluĂ©es. Un phĂ©nomĂšne alarmant, auquel une sociĂ©tĂ© mexicaine a dĂ©cidĂ© de sâattaquer en proposant une sorte dâarbre artificiel, capable de filtrer les gaz et autres particules contenus dans lâair urbain. La sociĂ©tĂ© BioMiTech a donc fait le choix de sâinspirer de la nature, en concevant cet arbre, capable de libĂ©rer une quantitĂ© dâoxygĂšne Ă©quivalente Ă 368 arbres ! Comment ça marche ? Le âBioUrbanâ va absorber la pollution, grĂące Ă des algues situĂ©es Ă lâintĂ©rieur, qui lui permettront de purifier lâair que nous respirons en sâinspirant du principe de la photosynthĂšse. CrĂ©dits BioMiTech CrĂ©dits BioMiTech CrĂ©dits BioMiTech Initiative n°5Australie un filet pour limiter la pollution des ocĂ©ans Cap sur lâAustralie afin de dĂ©couvrir cette idĂ©e que lâon doit Ă Kwinana, une ville de 40 000 habitants dans la banlieue de Perth. Pour faire face Ă la pollution plastique et aux dĂ©chets flottants dans les ocĂ©ans, la ville de Kwinana a eu lâidĂ©e de mettre en place des filets de drainage qui agissent comme de vĂ©ritables piĂšges Ă dĂ©chets. Ces filets ont Ă©tĂ© placĂ©s sur les sorties des systĂšmes de drainage et ont Ă©tĂ© conçus pour empĂȘcher les dĂ©chets plastiques et autres, transportĂ©s par les eaux pluviales, ou dĂ©libĂ©rĂ©ment jetĂ©s par des individus, de se dĂ©verser dans la nature et dans les ocĂ©ans. Faciles Ă installer, il suffit de les ramasser avec une grue une fois pleins. Les dĂ©chets collectĂ©s sont ensuite rĂ©cupĂ©rĂ©s pour ĂȘtre triĂ©s afin de sĂ©parer les ordures recyclables de celles qui ne le sont pas. Comme quoi, les idĂ©es les plus simples sont souvent les meilleures ! CrĂ©dits Ville de Kwinana CrĂ©dits Ville de Kwinana CrĂ©dits Ville de Kwinana Initiative n°6Collioure sensibilise avec des messages sur les bouches dâĂ©vacuation La commune de Collioure, dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales, a eu lâidĂ©e de sceller une plaque Ă cĂŽtĂ© de 23 grilles dâĂ©vacuation des eaux pluviales sur laquelle est inscrit âNe rien jeter. Ne rien vider. La mer commence ICIâ. Le message est clair et sâadresse aux passants qui confondent les bouches dâĂ©vacuation des eaux pluviales avec des poubelles en pensant que le principal est que le dĂ©tritus disparaisse. Car Ă Collioure comme dans bien dâautres communes, les bouches dâĂ©vacuation des eaux pluviales servent Ă rĂ©cupĂ©rer les eaux de pluie pour les faire circuler dans des canaux sous-terrains qui, finalement, se jettent Ă la mer. Le mĂ©got de cigarette que vous allez donc jeter le matin Ă travers les grilles, vous pourrez le retrouver lors de votre baignade lâaprĂšs-midi mĂȘme⊠Et si jeter quelque chose dans les grilles dâĂ©vacuation ne choque personne Ă premiĂšre vue, jeter un dĂ©tritus directement dans la mer est dĂ©jĂ beaucoup plus Ă©vocateur. Une sensibilisation simple, efficace et trĂšs visuelle pour faire changer les mentalitĂ©s. CrĂ©dits France 3 Occitanie CrĂ©dits Initiative n°7SĂ©oul transforme une autoroute abandonnĂ©e en parc gĂ©ant En CorĂ©e du Sud, une parcelle dâautoroute Ă lâabandon a Ă©tĂ© transformĂ©e en un espace de promenade, avec une vĂ©gĂ©tation luxuriante ! Un beau projet qui montre que la tendance est de plus en plus Ă la rĂ©flexion sur une urbanisation qui intĂšgre la nature. Plus grande ville de CorĂ©e du Sud, avec plus de 10 millions dâhabitants, SĂ©oul est un monstre dâurbanisation. La ville comporte de nombreuses autoroutes urbaines, construites dans les annĂ©es 60-80, qui ressemblent Ă dâimmenses viaducs. Ces axes sont de moins en moins utilisĂ©s ou trouvent dâautres alternatives, ce qui amĂšne la ville Ă les transformer. Alors au lieu de les dĂ©truire, pourquoi ne pas imaginer une autre utilisation, qui pourrait plaire aux habitants ? Voici lâidĂ©e de la sociĂ©tĂ© dâarchitecture nĂ©erlandaise MVRDV qui a ainsi dĂ©voilĂ© un parc suspendu intĂ©grant plus de 24 000 plantes de 228 espĂšces et sous-espĂšces diffĂ©rentes ! CrĂ©dits MVRDV CrĂ©dits MVRDV CrĂ©dits MVRDV CrĂ©dits MVRDV CrĂ©dits MVRDV Initiative n°8Marseille responsabilise ses concitoyens LancĂ© par un citoyen dâorigine britannique exaspĂ©rĂ© par les dĂ©chets qui envahissent la ville de Marseille, 1 DĂ©chet par Jour est un projet social et participatif qui vise Ă responsabiliser tout le monde dans une dĂ©marche de nettoyage urbain. Le principe est extrĂȘmement simple les citoyens sont invitĂ©s Ă ramasser un dĂ©chet, Ă se photographier en train de le jeter dans une poubelle, et Ă partager le clichĂ© sur les rĂ©seaux sociaux avec le hashtag 1pieceofrubbish. LâidĂ©e est ensuite dâinviter ses amis Ă reproduire lâinitiative pour crĂ©er une chaĂźne de ânettoyage socialâ. Les rĂ©seaux sociaux utilisĂ©s Ă bon escient peuvent parfois ĂȘtre trĂšs efficaces ! CrĂ©dits 1 DĂ©chet par Jour CrĂ©dits 1 DĂ©chet par Jour CrĂ©dits 1 DĂ©chet par Jour CrĂ©dits 1 DĂ©chet par Jour CrĂ©dits 1 DĂ©chet par Jour CrĂ©dits 1 DĂ©chet par Jour Laville de Bordeaux a ajoutĂ© une fonction de gĂ©orĂ©fĂ©rencement Ă un logiciel BIM pour pouvoir lâutiliser dans le cadre de lâespace public. Le site projet sera reflĂ©tĂ© par le territoire du BelvĂšdere, premiĂšre phase de la future ZAC Garonne-Eiffel, dans les communes de Bordeaux et Floirac. Conception de la maquette numĂ©rique 3D ConsidĂ©rĂ© comme une vĂ©ritable rĂ©volution numĂ©rique, le BIM Building Information Modeling modifie en profondeur la maniĂšre dont sont conçus et construit les bĂątiments dâaujourdâhui. Sa dĂ©clinaison urbaine, le CIM, pourrait bien quant Ă elle redĂ©finir les contours des villes de demain. Alors que les projets de smart cities se multiplient, le City Information Modeling » ouvre en effet de nouvelles perspectives pour lâorganisation et la gestion des territoires, notamment en ce qui concerne le dĂ©veloppement durable urbain. Urbanisme Le CIM â City Information Modeling â est une maquette numĂ©rique Ă lâĂ©chelle dâun quartier ou dâun territoire donnĂ©. LĂ oĂč le BIM permettait de modĂ©liser un ouvrage de construction en 3D, le CIM offre quant Ă lui la possibilitĂ© de modĂ©liser un espace urbain dans son entier, en intĂ©grant toutes les informations qui le composent voiries, eau, Ă©nergies, tĂ©lĂ©communications, Ă©clairages, bĂątiments, vĂ©gĂ©taux, mobilier, gestion des dĂ©chets, trames vertes et bleues, donnĂ©es de lâINSEE⊠Il permet dâavoir une meilleure comprĂ©hension des projets dâurbanisme en facilitant leur visualisation et en simulant leur performance, aussi bien durant les phases de conception et de construction que pendant la phase dâexploitation. En dâautres termes, le CIM, aussi appelĂ© City-BIM ou BIM multi-Ă©chelle, permet de rĂ©unir lâensemble des donnĂ©es nĂ©cessaires au bon dĂ©roulement dâun projet urbain, en tenant compte des caractĂ©ristiques et des contraintes inhĂ©rentes Ă chaque mĂ©tier impliquĂ© et reprĂ©sentĂ©. De ce fait, il contribue Ă simplifier grandement la prise de dĂ©cision, la collaboration et la communication entre acteurs architectes, paysagistes, ingĂ©nieurs, maĂźtres dâouvrage⊠et utilisateurs riverains, habitantsâŠ, notamment durant lâĂ©tape cruciale de concertation publique. En association avec lâInternet des objets Internet of Things â IoT, le CIM peut incontestablement modifier en profondeur la vie urbaine et apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse intĂ©ressants aux enjeux majeurs que reprĂ©sentent la concentration de la population dans les grandes villes et la maĂźtrise de la consommation Ă©nergĂ©tique. Alors que le concept de smart city â ou ville intelligente â a le vent en poupe, le CIM apparaĂźt comme une solution solide pour participer Ă son essor. Le CIM, modalitĂ© de fabrication de la ville de demain » ? De nombreuses attentes pĂšsent sur le CIM, tant le potentiel de cet outil est grand. DĂ©ployer les projets en CIM » fait dâailleurs partie des pistes dâactions suggĂ©rĂ©es par RĂ©ana TahĂ©raly dans son rapport intitulĂ© Pour une stratĂ©gie dâinnovation urbaine de Grand Paris AmĂ©nagement â la ville de demain, maintenant ou jamais ? », remis au directeur gĂ©nĂ©ral de GPA, Thierry Lajoie, le 23 janvier 2019. La cheffe de cabinet, rappelant que le CIM peut ĂȘtre un rĂ©el outil de concertation avec les habitants dâun quartier, souligne lâimportance de prendre des engagements Ă 5 ans qui toucheront les modalitĂ©s de la fabrication, les usages et le modĂšle de lâamĂ©nageur de la ville de demain ». Des dĂ©marches qui se multiplient Plusieurs dĂ©marches de CIM sont actuellement en cours de dĂ©ploiement en France. Le projet de renouvellement Charenton-Bercy vise Ă crĂ©er un quartier alliant qualitĂ© de vie et rayonnement urbain. LâopĂ©ration Les Horizons Ă Courcouronnes a quant Ă elle une ambition claire dessiner un quartier au service du territoire et des usagers tout en Ă©tant exemplaire en termes de dĂ©veloppement durable. On peut citer Ă©galement le Triangle de lâĂchat Ă CrĂ©teil â une ZAC créée en juillet 2017 oĂč Grand Paris AmĂ©nagement rĂ©alise une opĂ©ration dans le cadre du plan de mobilisation pour le logement â ou encore le futur Ă©coquartier Les Fabriques » Ă Marseille qui sâinscrit dans le cadre de lâOpĂ©ration dâIntĂ©rĂȘt National OIN portĂ©e par EuromĂ©diterranĂ©e. Les Fabriques â Marseille Enfin, il apparaĂźt indispensable de mentionner le cas dâun amĂ©nagement en BIM-CIM Ă Paris La DĂ©fense. GrĂące Ă un partenariat R&D avec le CSTB Centre Scientifique et Technique du BĂątiment, le confort des usagers a pu ĂȘtre restituĂ© et scĂ©narisĂ© virtuellement dans une approche globale et la performance de lâamĂ©nagement a pu ĂȘtre simulĂ©e selon plusieurs critĂšres aĂ©raulique, acoustique, Ă©clairage public, environnement, reflet solaire, Ă©blouissement. Si lâintĂ©rĂȘt du CIM dans les nouveaux projets dâamĂ©nagement urbain apparaĂźt incontestable, les regards commencent dĂ©jĂ Ă se tourner vers le TIM Town Information Modeling. Cette maquette numĂ©rique, dont le rĂŽle est de mettre en rĂ©seau diffĂ©rents CIM, pourrait en effet permettre lâaccĂšs Ă une dimension supplĂ©mentaire en matiĂšre dâinnovation urbaineâŠCommentĂ©valuer une maquette ? Le travail peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© en Accompagnement personnalisĂ© (AP) ou en Enseignement Pratique Interdisciplinaire (EPI). Il est le fruit dâun travail de groupe et a pour but
En sortant de lâinstitut Image, lâĂ©cole dâingĂ©nieurs Arts et MĂ©tiers de Chalon-sur-SaĂŽne SaĂŽne-et-Loire, avec une spĂ©cialitĂ© rĂ©alitĂ© virtuelle et rĂ©alitĂ© augmentĂ©e en 2018, Louis Jeannin et Nicolas Caligiuri se sont lancĂ©s sur le projet Foxar. "Nous voulions un projet utile pour la sociĂ©tĂ© qui ait aussi du sens pour nous. Nous avons donc imaginĂ© une bibliothĂšque dâillustrations pĂ©dagogiques en rĂ©alitĂ© augmentĂ©e pour que les domaines scolaires trop abstraits deviennent plus concrets", explique Louis Jeannin. Co-dĂ©veloppĂ© avec des enseignants Lâentreprise Foxar a vu le jour en juillet 2020. Disponible sur tablette IOS et bientĂŽt AndroĂŻd, lâapplication utilise les outils de rĂ©alitĂ© augmentĂ©e ARKit dâApple et ARCore de google pour que ses maquettes pĂ©dagogiques 3D facilite la comprĂ©hension de certaines matiĂšres. "Nous mettons notre version bĂȘta Ă disposition de tous les enseignants qui le souhaitent pour faire encore Ă©voluer nos modules", poursuit l'ingĂ©nieur. Des planĂštes Ă lâĂ©chelle Ă lâagencement des molĂ©cules dâeau en physique, des cartes en gĂ©ographie, mais aussi les fractions et la conversion des volumes en mathĂ©matiques se veulent ainsi plus fidĂšles que des outils en deux dimensions. "La majoritĂ© des Ă©lĂšves peine Ă transposer les illustrations classiques en 3D. Cette visualisation plus facile et ludique permet aux Ă©lĂšves en difficultĂ©s de rattraper leur retard." Co-construite avec une cinquantaine dâenseignants de tous horizons qui ont testĂ© et validĂ© les contenus existants, lâapplication se destine Ă tous les niveaux scolaires, de la primaire au lycĂ©e. En parallĂšle de leurs compĂ©tences, Foxar a engagĂ© une doctorante en ergonomie cognitive et psychologue dont le rĂŽle est dâamĂ©liorer lâergonomie et lâefficacitĂ© des maquettes pĂ©dagogiques. Au service de la formation professionnelle RĂ©compensĂ©e par le programme dâopen innovation du Groupe La Poste dans les services connectĂ©s, French IoT, ainsi que du concours organisĂ© par le village francophone parmi les startups EdTech, Foxar prĂ©voit de lancer une levĂ©e de fonds en fin dâannĂ©e et de recruter plusieurs collaborateurs. Pour lâheure, afin de financer le dĂ©veloppement de son application destinĂ©e Ă lâEducation Nationale, Foxar sâest mise au service de la formation professionnelle. "Nous avons par exemple créé une maquette pĂ©dagogique pour lâUIMM de Dijon / Chalon-sur-SaĂŽne sur lâusinage et une autre pour Enedis qui vise Ă former les techniciens sur les systĂšmes et tableaux Ă©lectriques quâils doivent utiliser", dĂ©taille Louis Jeannin. La start-up travaille actuellement sur une maquette destinĂ©e Ă la MutualitĂ© Française autour des risques en matiĂšre de santĂ© environnementale.
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