Danscet article, je te prĂ©sente 9 conseils pour se reconstruire aprĂšs un burn out, du dĂ©veloppement personnel au changement d’habitude, tout en passant par le remaniement de ses prioritĂ©s. Contenus masquer. 1 Le dĂ©veloppement personnel pour avancer aprĂšs un surmenage. 2 Changer sa maniĂšre de travailler pour se reconstruire aprĂšs un 08Juil. Se reconstruire aprĂšs un burn-out Le burn-out Ă  travers ses symptĂŽmes physiques fatigue, dĂ©pression
 est une but Ă©tant de nous dire stop ! la situation dans laquelle tu t’es enchevĂȘtrĂ© au fil des ans ne te permet plus de vivre sainement ». Si Ă  la suite d’un Ă©vĂ©nement comme celui-lĂ , vous ne prenez pas la mesure de l’avertissement, vous allez de dĂ©sastre en dĂ©sastre. Aussi, prenez du temps pour vous, pour vous reconstruire, vous rebooster, vous reposer, voir un psychothĂ©rapeute pour en discuter il n’y a pas de honte Ă  ça... Ne culpabilisez pas Ă  l’idĂ©e de vous reposer suite Ă  un licenciement du Ă  un burn-out ! vous en avez besoin ! Pensez aux autres c’est trĂšs honorable. Mais comment leur apporter votre aide si vous ĂȘtes vidĂ© de votre Ă©nergie ? Commencez par prendre du temps pour remplir Ă  nouveau VOTRE verre avant de vouloir hydrater les assoiffĂ©s. Et franchement, Ă©loignez-vous des gens qui vous feront culpabiliser de ne rien faire et de vous occuper de vous surtout en situation de chĂŽmage, la culpabilitĂ© est grande ! Les personnes Ă  l'Ă©coute comprendront que votre souffrance est unique et qu’il ne peuvent vous blĂąmer de rĂ©agir comme vous le faĂźtes ! ArrĂȘtons d’ĂȘtre au top tout le temps ! Nous ne sommes que des humains et c'est dĂ©jĂ  pas mal!. Pour celles et ceux qui souhaitent se reprĂ©parer Ă  la recherche d’emploi et notamment Ă  des entretiens d’embauche suite Ă  un burn-out, je suis disponible pour vous transmettre la bonne maniĂšre de le faire. Pourplus d'informations visitez le Page du NHS sur le burn-out, contactez votre mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste local ou parlez Ă  quelqu'un d'un organisme de santĂ© mentale comme vous pouvez les contacter par email, leur service d'assistance tĂ©lĂ©phonique au 0300 123 3393 (du lundi au vendredi de 9h Ă  18h) ou par SMS au 86463. Sabine Bataille est sociologue du travail, auteur de la premiĂšre enquĂȘte en France sur la reconstruction post burnout des cadres » 1er prix du jury Anact/ Dauphine en 2012, spĂ©cialisĂ©e en QualitĂ© de Vie au Travail. Elle a 15 ans d’expĂ©rience dans le conseil RH et la gestion de carriĂšre en accompagnant les salariĂ©s dans leurs Ă©volutions, transitions et mobilitĂ©s professionnelles. Sabine Bataille reçoit les salariĂ©s en consultation, conseille les entreprises sur leurs dispositifs post burnout et collabore activement avec les professionnels des Services de SantĂ© au Travail. Elle intervient dans les colloques de santĂ© au travail et anime des confĂ©rences et groupe de travail pluridisciplinaire. Elle travaille avec un rĂ©seau pluridisciplinaire sociologues, psychiatres, avocats, mĂ©decins, policiers, personnels soignants
 prĂȘt Ă  intervenir en entreprise pour prendre en charge les risques psychosociaux liĂ©s au stress, Ă  la violence et harcĂšlement au travail. Fondatrice du RĂ©seau RPBO rassemblant des experts pluridisciplinaires labĂ©lisĂ©s sur la Matrice RPBO©, elle transfert aujourd’hui ses compĂ©tences aux professionnels des Services de SantĂ© au Travail MĂ©decins, psychiatres, psychologues du travail
 et certifie les professionnels de l’accompagnement DRH, responsable formation, consultants bilan de compĂ©tences, thĂ©rapeutes, psychologues
 pour garantir un niveau de qualitĂ© et d’éthique haut de gamme Ă  ces professionnels souhaitant renforcer leur expertise mĂ©thodologique autour de l’accompagnement des crises identitaires liĂ©es au travail. I. Le burn out, un tabou ? Non, surmĂ©diatisĂ© ! A. Un dĂ©ni initial A l’époque de mon enquĂȘte 2005-2012, effectivement, les salariĂ©s victimes qu’ils soient managers ou dirigeants
 vivaient le burnout comme un chagrin d’honneur » et prĂ©fĂ©raient s’étouffer eux-mĂȘmes dans le dĂ©ni de leurs souffrances que de dĂ©voiler leurs difficultĂ©s Ă  l’employeur. Sociologiquement, cela n’a fait que renforcer le dĂ©ni des RH et des organisations pour aboutir au rĂšgne du tabou social. On a vu alors apparaitre Ă  l’époque les premiers arrĂȘts longue maladie dont on n’osait parler de peur d’ĂȘtre contaminĂ© » par l’insuffisance professionnelle. Cette apprĂ©hension collective de la contagion sociale », couplĂ©e Ă  cette crainte individuelle d’ĂȘtre mal Ă©valuĂ©, mal notĂ©, mal reconnu, jugĂ© d’incompĂ©tent ou pire de paraĂźtre dĂ©faillant, voire fragile et sensible » aux yeux de l’employeur n’a fait que renforcer le piĂšge sociĂ©tal dans lequel se trouve les salariĂ©s et les entreprises aujourd’hui. Ce cercle infernal du dĂ©ni a signĂ© l’arrĂȘt de mort des carriĂšres linĂ©aires dĂšs les annĂ©es 2000. Les projets matriciels et les NTIC aujourd’hui installĂ©s durablement ont ensuite prĂ©cipitĂ© le phĂ©nomĂšne. Le burnout s’est enracinĂ© silencieusement et fait dĂ©sormais partie du paysage, mais reste vĂ©cu comme une honte ou un sale coup de canif Ă  un contrat social qui devait garantir la reconnaissance et l’évolution professionnelle. L’idĂ©e de ne plus ĂȘtre performant, dans une sociĂ©tĂ© qui l’exige Ă  tous les niveaux familial, personnel, professionnel, financier, sportif et mĂȘme sexuel
, est tout simplement impensable et impensĂ© pour un salariĂ© qui se donne Ă  fond et veut juste bien faire son travail. N’arrivant plus Ă  nĂ©gocier, ni Ă  tolĂ©rer en leur ĂȘtre une baisse de qualitĂ© ou de performance, les salariĂ©s victimes tentent frĂ©nĂ©tiquement de combler cet Ă©cart jusqu’à la syncope 1Ăšre alerte, l’épuisement 2Ăšme alerte, la maladie 3Ăšme alerte ou
 le suicide la mort. GrĂące aux entretiens et aux rĂ©sultats de l’enquĂȘte, ils ont rĂ©ussi Ă  mettre des mots sur leurs maux du travail. Mais on parlait alors Ă  l’époque plus facilement de stress et de harcĂšlement grĂące aux travaux de Marie-France Hirigoyen, puis de Vincent de Gaulejac et Nicole Aubert que de burnout. Les premiers accords sur le stress au travail ont Ă©tĂ© signĂ©s en France ANI du 2 juillet 2008, suivis par l’ANI sur le harcĂšlement moral ou sexuel et les violences au travail 26 mars 2010. Ces trois axes ont ensuite Ă©tĂ© suivis de trĂšs prĂšs par les DRH, car ces accords s’imposent Ă  toutes les entreprises, quelles que soient leur taille et leur branche d’activitĂ©. B. Un changement vers 2010 Depuis 2010, tout s’est bousculĂ© sur un terrain dĂ©jĂ  trĂšs fragilisĂ© par la crise et des NTIC de plus en plus intrusives dans la vie quotidienne mettant en pĂ©ril l’équilibre vie pro/vie perso. Les salariĂ©s, toujours en quĂȘte de performance, n’arrivent plus Ă  se dĂ©brancher » du travail. C’est dans ce contexte sociĂ©tal que l’obligation de rĂ©sultat en matiĂšre de SantĂ© et de SĂ©curitĂ© au Travail est venue rajouter une pression supplĂ©mentaire aux entreprises, qui doivent garantir Ă  leurs salariĂ©s, santĂ©, sĂ©curitĂ© physique et 
 mentale L. 4121-1 et L. 4121-2 du Code du travail. En outre, la responsabilitĂ© et le rĂŽle de l'employeur ne s’arrĂȘtent pas Ă  la mise en oeuvre des dispositions que lui impose la loi il a le devoir de prendre toutes les mesures adaptĂ©es qu'elles figurent ou non dans le code du travail, au regard des risques identifiĂ©s en lien avec les activitĂ©s, les missions ou les opĂ©rations confiĂ©es Ă  l'entreprise. La Cour de cassation a rappelĂ© que l’obligation de protection ne vise pas seulement la santĂ© physique, mais Ă©galement la santĂ© psychologique du salariĂ©. Elle va plus loin, en prĂ©cisant que l’absence de faute de l’employeur ne peut l’exonĂ©rer de sa responsabilitĂ©, dĂšs lors que des faits de harcĂšlement moral ont eu lieu dans son entreprise Soc., 21 juin 2006, n° Balaguer c./ Bourlier et alii. Aujourd’hui, la surmĂ©diatisation autour du burnout et les obligations sociales facilitent certes, la prĂ©vention primaire et secondaire, mais visent d’avantage l’efficacitĂ© d’évitement du risque pĂ©nal et des obligations assignĂ©es aux employeurs que le bon sens et la bienveillance envers les salariĂ©s en souffrance. La prioritĂ© d’adapter le travail Ă  l’homme, reste un principe tirĂ© de l’ergonomie et renverse l’idĂ©e selon laquelle il faut demander aux salariĂ©s de s’ajuster aux nouvelles contraintes du travail c’est bien au travail de fournir un cadre compatible avec les capacitĂ©s et caractĂ©ristiques individuelles, mais l’employeur doit prioritairement prendre des mesures de protection collective Article L 4121-2. II. Une maladie des bons Ă©lĂšves » Le burnout est un Ă©puisement chronique dĂ» Ă  un surinvestissement au-delĂ  du raisonnable par un salariĂ© hyper-professionnel, engagĂ© et loyal envers son travail plus que son employeur d’ailleurs, puisqu’il est capable d’outrepasser les rĂšgles de bon sens et de dĂ©sobĂ©ir aux compteurs d’heures supplĂ©mentaires pour mener Ă  bien sa tĂąche professionnelle. Bien sĂ»r, l’entreprise y trouve son compte, mais ce surinvestissement du salariĂ© l’entraine irrĂ©mĂ©diablement vers un trouble de l’adaptation » critĂšre psychiatrique officiel du burnout entrainant un dĂ©sĂ©quilibre de l’ensemble de son environnement biologique, puis psychologique avec par la suite des consĂ©quences d’ordre personnel, social et familial. Les conjoints de victimes de burnout le savent bien. On ne le dira jamais assez Ă  ces profils-types de victimes le burnout n’arrive pas du jour au lendemain, car c’est un trouble de l’adaptation. Il s’enracine dans le temps, et se cristallise autour d’un processus social d’abord professionnel, puis personnel qui s’installe dans la durĂ©e sur des repĂšres faisandĂ©s, menant irrĂ©mĂ©diablement Ă  un Ă©puisement physique, cognitif, psychologique et vital en quelques mois ou quelques annĂ©es. Trop de pression, trop d’heures supplĂ©mentaires, trop de dĂ©placements, trop de dossiers, trop de charge mentale, trop de responsabilitĂ©s, bref
 comme chantait Francis Lemarque trop de tout ». Quand la coupe est pleine elle dĂ©borde, c’est juste mĂ©canique ! De 99 on passe Ă  100. Ce n'est pas plus compliquĂ© que cela. La logique gestionnaire devrait le savoir... Ce n’est pas une question de compĂ©tences puisque cela touche les meilleurs. Par contre, le piĂšge pour ces bons Ă©lĂ©ments est de surestimer leurs ambitions, leurs capacitĂ©s, leurs aptitudes Ă  rĂ©soudre seuls les problĂšmes d’insuffisance de leur environnement de travail. A contrario, ils sous-estiment gravement les dĂ©gĂąts et les consĂ©quences pour leur santĂ©, leur carriĂšre et leur entourage qui assiste impuissant Ă  leur descente aux enfers. En outre, ils n’anticipent pas les difficultĂ©s qu’ils auront Ă  reprendre le chemin de bureau s’ils s’arrĂȘtent trop tard ou trop longtemps. Avec les psychiatres et les mĂ©decins du travail, nous sommes effarĂ©s de rencontrer de si bons Ă©lĂ©ments restant bloquĂ©s presque deux ans aprĂšs leur burnout, en train de dĂ©pĂ©rir socialement en Ă©tant en arrĂȘt ou demandeur d’emploi, la boule au ventre, leurs Ă©motions Ă  fleur de peau, Ă  l’idĂ©e de devoir refaire un cv ou pire de devoir retrouver un job ! Inutile de vous dire que leurs façons d’ĂȘtre, de penser, de s’estimer se dĂ©tĂ©riorent radicalement en peu de temps et peuvent favoriser le terrain dĂ©pressif. Paradoxe français la crainte de perdre son boulot, n’incite pas les salariĂ©s Ă  changer d’emploi, restant ainsi coincĂ©s dans une soumission consentie entretenant leur mal-ĂȘtre au travail. Il n’y a plus suffisamment d’appel d’air, ni de mobilitĂ©s professionnelles dĂ©sirĂ©es le vent n’est plus assez porteur pour ces salariĂ©s qui auraient besoin d’espoirs plus que de contraintes ou de boulets accrochĂ©s Ă  leurs pieds. Bien que les mobilitĂ©s dĂ©sirĂ©es » par opposition aux mobilitĂ©s subies », soient majoritaires dans le discours des cadres en reprĂ©sentant 2/3 des demandes, en rĂ©alitĂ© et au final, dans 74% des cas, ces mĂȘmes salariĂ©s ne bougent pas Source Apec – EnquĂȘte mobilitĂ© - 2014. Rappelons que la santĂ© physique et psychique restent une consĂ©quence de leur investissement au travail. Si dĂ©sĂ©quilibre il y a, une mauvaise santĂ© peut s’installer durablement. Si Ă©quilibre restaurĂ© il y a, alors une qualitĂ© de vie et d’épanouissement par le travail peut commencer Ă  exister ! Les personnes que j’ai accompagnĂ©es et qui ont rĂ©ussi Ă  reconstruire leur identitĂ© professionnelle peuvent l’attester ! On peut faire moins, mais mieux
 et le bien-ĂȘtre existe aussi et surtout grĂące au travail qui est, rappelons-le, un facteur protecteur de l’identitĂ© ne l’oublions pas ! III. Trois cas de figures pour se remettre d’un burn out On ne peut pas se reconstruire seul ; il y a besoin Ă  minima d’un mĂ©decin et d’un accompagnement de type psychologique sur plusieurs mois afin d’éviter les risques de rechute qui sont malheureusement trĂšs nombreux si rien n’est rĂ©amĂ©nagĂ©. A. Cas 1 Le salariĂ© est mal en point, mais est encore Ă  son poste de travail, ou dans l’entreprise. Il doit alors se rendre d’urgence chez le mĂ©decin du travail. Il est souhaitable qu’une personne de l’entreprise l’accompagne, puis le raccompagne chez lui Ă  moins qu’il ne soit pris directement en charge par un professionnel de santĂ© Ă  l’issue de ce rendez-vous Samu, SOS mĂ©decin, pompiers
. Cela pour Ă©viter les risques de dĂ©sarroi, de dĂ©compensation ou pire, de crise suicidaire sur le chemin du retour. Le mĂ©decin du travail engage sa responsabilitĂ© dans la dĂ©livrance du certificat d’aptitude ou d’inaptitude et informe le salariĂ© de sa dĂ©cision avant d’en faire part aux RH si le salariĂ© donne son accord. Ensuite, seul un mĂ©decin Ă  l’extĂ©rieur de l’entreprise peut prescrire un arrĂȘt de travail. Le mĂ©decin du travail de lentreprise, lui, assure un rĂŽle de conseil auprĂšs des RH et un rĂŽle d’alerte. Le salariĂ© doit donc se rendre immĂ©diatement chez son mĂ©decin traitant ou un psychiatre ou aller Ă  l’hĂŽpital. B. Cas 2 Le salariĂ© est en arrĂȘt Ă  l’hĂŽpital ou Ă  domicile. Il doit respecter les prescriptions mĂ©dicales qui lui sont faites et tenir compte des risques pour sa santĂ© et son entourage. Le burnout est une alarme aux consĂ©quences potentiellement mortelles avec une comorbiditĂ© et des facteurs sociaux aggravants surtout dans les 1ers jours de l’arrĂȘt. La durĂ©e d’un arrĂȘt est variable selon l’état du salariĂ© et peut s’installer pernicieusement dans le temps et ĂȘtre reconduit jusqu’à plus d’un an dans les cas les plus lourds. Durant ce temps, le salariĂ© doit se tourner d’abord vers les professionnels du mĂ©dical ou du paramĂ©dical pour rĂ©cupĂ©rer un niveau de santĂ© physique et psychologique normal. Ensuite, il peut se tourner vers diffĂ©rents types d’accompagnement pour reprendre confiance en lui et se donner les moyens de rĂ©-occuper une activitĂ© sociale et/ou professionnelle. On ne le dira jamais assez le temps de l’arrĂȘt peut ĂȘtre extrĂȘmement dĂ©stabilisant pour le salariĂ© car il vit trĂšs mal la situation et culpabilise Ă  l’idĂ©e de ne plus pouvoir faire son travail il y a une vĂ©ritable rupture anxiogĂšne Ă  l’idĂ©e de ne plus ĂȘtre Ă  la hauteur pour ces salariĂ©s victimes-types. De plus, il a inconsciemment peur d’ĂȘtre jugĂ© par ses collĂšgues qui auront du rĂ©cupĂ©rer sa charge de travail ou son manager qui Ă©valuera la consĂ©quence sur la volumĂ©trie de ses objectifs prĂ©vus. Les causes et les consĂ©quences se mixent entre elles. La situation peut l’enfermer dans un cercle vicieux psychologique et lui faire perdre toute crĂ©dibilitĂ© et estime de lui. Si c’est le cas, le salariĂ© doit d’urgence se faire accompagner par un psychiatre, un psychologue du travail ou un thĂ©rapeute spĂ©cialisĂ© sur plusieurs sĂ©ances. Attention, seuls le mĂ©decin et le psychiatre pourront lui prescrire des mĂ©dicaments contre l’anxiĂ©tĂ© ou la dĂ©pression. Toutes les autres professions ne peuvent ni prescrire des mĂ©dicaments, ni arrĂȘt de travail. C. Cas 3 le salariĂ© revient dans l’entreprise aprĂšs un arrĂȘt. Il a la possibilitĂ© de se tourner en premier vers le mĂ©decin du travail qu’il peut rencontrer en visite de prĂ©-reprise la semaine prĂ©cĂ©dant son retour. Il peut aussi demander un entretien avec les RH et/ou son manager pour Ă©voquer sa reprise. L’entretien tripartite donne de trĂšs bons rĂ©sultats et garantie Ă  minima un Ă©change autour des conditions de travail et du contenu du poste. C’est Ă  ce stade que le salariĂ© peut demander Ă  bĂ©nĂ©ficier d’un coaching, d’un bilan de compĂ©tence, ou d’un accompagnement spĂ©cifique Ă  la reprise d’activitĂ©. Les solutions sont rarement trouvĂ©es dans l’immĂ©diat, mais les bases de la discussion sont posĂ©es. Le suivi de cette concertation tripartite est alors porteuse de bons rĂ©sultats oĂč chacun doit se remettre en question pour qu’à l’avenir cela ne se produise plus. D. 3 conditions pour s’en sortir Le salariĂ© se remet Ă  3 conditions Qu’il comprenne les causes de son burnout le contexte toxique, Qu’il sache exprimer ses envies son dĂ©sir ou projet professionnel Qu’il connaisse ses limites ses ressources, ses moyens. On pourrait rajouter un socle, une quatriĂšme condition de sĂ©curitĂ© pour Ă©viter la rechute qui serait sa capacitĂ© Ă  se tourner vers des personnes tuteur ou relais quand il commence Ă  ressentir l’inconfort, l’effort ou le stress. Cette capacitĂ© s’inscrira alors comme une vĂ©ritable compĂ©tence Ă©motionnelle et relationnelle, elle-mĂȘme porteuse de ses talents autour d’une nouvelle aptitude professionnelle. Ces compĂ©tences et aptitudes lui serviront toujours par la suite. Le salariĂ© acquiert grĂące Ă  son burnout les conditions de sa future QualitĂ© de Vie au Travail, avec cette formule que j’ai appelĂ© l’équation Ă©cologique ». Cette derniĂšre se rĂ©sout avec une analyse de son propre comportement au travail et dans la vie en gĂ©nĂ©ral, avec des points de vigilance, des failles certes qui n’en a pas ?, mais surtout avec des atouts, des talents chacun en a ! qu’il convient alors de protĂ©ger dans un premier temps, puis de dĂ©velopper dans un second temps et renforcer dans un troisiĂšme temps. C’est alors que le salariĂ© pourra, soit reprendre son poste mais avec un nouveau regard sur son travail et sa façon de s’y investir ; soit rĂ©flĂ©chir Ă  un autre projet de vie professionnelle dans son entreprise ou ailleurs. Le bilan de compĂ©tences et les congĂ©s individuels de formation sont des dispositifs RH qui permettent de prendre du recul avant un nouveau dĂ©part tout en assurant ses arriĂšres. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, je conseille Ă  mes clients le changement impĂ©ratif de 2 ou 3 critĂšres importants dans leur vie professionnelle poste, horaires de travail, mobilité . Si rien ne change au retour du salariĂ© la rechute est assurĂ©e dans les mois qui suivent ! RĂ©fĂ©rences bibliographiques, du mĂȘme auteur La reconstruction professionnelle aprĂšs un burnout », INRS Revue RST n°137. Mars 2014 L’aprĂšs burnout », SantĂ© Mentale n° 190. Septembre 2014 Se reconstruire aprĂšs un burnout les chemins de la rĂ©silience professionnelle ». Editions Dunod/InterEdition 2015 Bien dĂ©cider les 3 dĂ©clics pour oser faire un choix ». Editions Dunod / InterEditions. 2015 Approche interdisciplinaires des risques psychosciaux au travail ». Colloque Editions OctarĂšs 2015
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Commevous, j’ai vĂ©cu un vĂ©ritable Burn Out aprĂšs en avoir frĂŽlĂ© deux autres ! Alors oui, je sais ce que vous vivez et c’est justement pour cela que j’ai tant Ă  cƓur de Vous accompagner Ă  Reprendre Pied et Retrouver la Joie , pour Vous-mĂȘme et pour Vos Enfants !
Comment ne pas rĂ©cidiver aprĂšs un burn-out ? Pour avoir vĂ©cu un violent burn-out et expĂ©rimentĂ© le retour en entreprise aprĂšs une courte pĂ©riode d’arrĂȘt maladie, ma premiĂšre recommandation porte sur le temps nĂ©cessaire Ă  votre corps et votre mental de retrouver leurs forces. AprĂšs un burn-out, le risque majeur est celui de la rechute qui peut ĂȘtre beaucoup plus forte que le choc initial. Car, il s’agit bien de choc ! Comme je le dis sur ce site, dans la page consacrĂ©e au burn-out, je compare cette maladie Ă  un long match de boxe dont on sort aprĂšs un nombre inexorable de round Ă©puisants. AprĂšs avoir perdu, de combat en combat, toute force physique et Ă©motionnelle, tout sens de la relation humaine avec les autres et avec soi-mĂȘme, et tout espoir en votre accomplissement personnel, le temps est venu de vous reposer. Il ne faut surtout pas nĂ©gliger cette pĂ©riode pendant laquelle vous pouvez vous accorder le droit d’ĂȘtre inactifve, de ne rien contrĂŽler et surtout de ne pas culpabiliser d’ĂȘtre malade. Ce temps d’arrĂȘt est proportionnel Ă  votre Ă©tat d’épuisement entre 6 mois et 3 ans, selon la violence du burn-out et, au-delĂ  de votre mĂ©decin traitant, ou d’un psychiatre, vous devez profiter de cette pĂ©riode pour vous faire accompagner par un psychologue qui saura vous Ă©couter, et par un sophrologue pour vous aider Ă  gĂ©rer tant votre rĂ©cupĂ©ration que votre reprise, dans les meilleures conditions. Eviter la rĂ©cidive du burn-out, c’est d’abord comprendre qu’il faut changer ! Le travail sur soi » est indispensable pour comprendre les diffĂ©rents facteurs dĂ©clencheurs du burn-out l’ambiance au travail le travail lui-mĂȘme l’environnement votre relation nocive ou votre addiction au travail votre besoin de vous sentir indispensable vos filtres personnels et vos croyances limitantes qui peuvent fausser la rĂ©alitĂ© les facteurs psychiques et physiques extra-professionnels famille, santĂ©, finances, vie amoureuse
 Il convient Ă©galement d’analyser et de redĂ©finir vos vĂ©ritables prioritĂ©s, tant sur le plan professionnel que personnel, pour retrouver le bonheur auquel vous avez droit. Vous l’avez compris ! Vous devenez acteur ou actrice de votre propre rĂ©volution
 Changez pour vous retrouver ! Pour vous y aider, crĂ©ez votre Journal de positivitĂ© » dans lequel vous graverez dans le marbre vos valeurs et vos engagements personnels ce que j’écarte de ma vie », ce que je veux », ce dont je rĂȘve », ce qui me passionne »  Dans ce journal, bannissez dĂ©finitivement la nĂ©gation ! Remplacez je ne veux pas » par je me libĂšre de
 » ou j’écarte dĂ©finitivement ». Adoptez la pensĂ©e positive pour avancer vers une nouvelle vie sereine. Et surtout, lancez-vous dans de nouvelles activitĂ©s dont votre corps et votre esprit ont besoin pour retrouver l’énergie perdue. Je vous donne pour exemple celles qui m’on permis de sortir rapidement et efficacement du burn-out yoga ou Qi-gong pour renouer contact avec vos sensations corporelles et avec votre Ă©nergie vitale mĂ©ditation de pleine conscience pour faire le vide et retrouver vos capacitĂ©s cognitives marche en pleine nature pour oxygĂ©ner votre esprit autant que pour retrouver la libertĂ© de respirer actions de bĂ©nĂ©volat pour redonner un sens vĂ©ritable Ă  votre vie Ă©crire pour libĂ©rer la pensĂ©e participer Ă  des groupes de parole pratiquer la sophrologie pour apprendre Ă  gĂ©rer son stress, Ă  lĂącher prise et Ă  dĂ©velopper la pensĂ©e positive Cela vous aidera Ă©galement Ă  intĂ©grer que vous pouvez trouver du plaisir ailleurs qu’au travail, plaisir que, de toutes façons, vous avez perdu aujourd’hui. Dans votre journal, reportez de maniĂšre quotidienne a minima une chose positive qui vous est arrivĂ©e dans votre journĂ©e une rencontre, un souvenir heureux, une activitĂ©, quelque chose que vous n’aviez jamais fait jusque là
 La lenteur a du bon Vous qui aviez l’habitude nĂ©faste de tout faire Ă  un rythme effrĂ©nĂ©, vous allez apprendre Ă  appuyer sur la pĂ©dale de frein marcher lentement et suffisamment longtemps manger sainement en prenant le temps de savourer les aliments prendre du temps pour lire, plutĂŽt que de regarder passivement la tĂ©lĂ©vision lĂącher-prise et accepter de pas tout contrĂŽler IntĂ©grer tous ces Ă©lĂ©ments dans votre vie, c’est vous offrir la garantie d’une guĂ©rison durable, sans risque de rĂ©cidive. C’est un premier pas vers une nouvelle vie, plus sereine, plus saine oĂč vie personnelle et professionnelle trouveront leur Ă©quilibre naturel. Si vous souhaitez participer Ă  un stage Vaincre le burn-out » ou Place au changement », cliquez ici.
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Ilne faut surtout pas penser qu'aprĂšs un burn-out le salariĂ© a besoin de reprendre la totalitĂ© de ses attributions pour regagner confiance en lui. Inutile de rĂȘver, il n'a plus, tout du moins les premiers jours de son retour, les
Forfait Reconstruction J’ai besoin de me reconstruire et de me rĂ©concilier avec le travail aprĂšs un burn out »Je retrouve l’énergie, la vitalitĂ© qui m’animent programme sur 6 moisPour qui ?Vous ĂȘtes en burnout depuis quelques semaines voire quelques mois ou 
 Vous vous sentez seule face aux dĂ©cisions Ă  prendre, Ă  la liste des spĂ©cialistes Ă  consulter. Vous avez peut-ĂȘtre essayĂ© plusieurs mĂ©thodes. Vous avez envie de savoir oĂč vous en ĂȘtes et quand vous allez voir le bout du tunnel. Vous avez besoin d’ĂȘtre aiguillĂ©e. Vous vous posez beaucoup de questions. 
Vous ne comprenez pas ce qui vous arrive, vous vous sentez avez l’impression de tourner en vivez de la culpabilitĂ©, de la honte, de la tristesse, de la colĂšre
.Vous apprĂ©hendez votre retour au travail, le changement de rythme, le regard de l’ avez l’impression que vous ne pourrez jamais tenir dans la durĂ©e. Vous avez perdu confiance en vous. Vous ressentez le besoin de repartir sur de bons vous demandez si vous ĂȘtes en capacitĂ© de reprendre une activitĂ© professionnelle et laquelle. Vous ne savez pas comment en parler et prĂ©fĂ©rez Ă©viter le avez des relations difficiles avec un collĂšgue, votre hiĂ©rarchie, la direction et vous ne savez pas comment faire face
.Stop, vous n’ĂȘtes pas seule !Ce forfait reconstruction est fait pour vous si 
.Vous voulez retrouver l’énergie qui vous anime et apprendre Ă  la prĂ©server Vous voulez regagnez confiance en vousVous voulez vous rĂ©concilier avec le travailVous voulez retrouver du plaisir dans votre vieVous voulez vivre une vie Ă©panouie et pleine de sensVous voulez que le burnout ne soit plus qu’un mauvais souvenirComment ?Je vous propose une mĂ©thode Ă©prouvĂ©e pour sĂ©curiser les Ă©tapes d’une reconstruction solide et durable. Cette mĂ©thode RPBO© a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e Ă  partir de l’observation dĂ©taillĂ©e de centaines de cas de personnes en burnout. Elle s’appuie sur une matrice qui modĂ©lise les 12 Ă©tapes nĂ©cessaire Ă  franchir pour vous reconstruire vraiment. Cette matrice vous permet de vous situer et de visualiser lĂ , oĂč vous en ĂȘtes, quelles Ă©tapes vous avez dĂ©jĂ  dĂ©passĂ©es et quelles Ă©tapes il vous reste Ă  rĂ©sultats obtenus avec ce forfaitVous aurez retrouvĂ© la vitalitĂ©,Vous aurez retrouvĂ© une meilleure estime de soi confiance en soi, image de soi, amour de soi,Vous saurez comment gĂ©rer les situations de stress et ressentirez un bien-ĂȘtre et un rĂ©el apaisement de voir que oui c’est possible » de vivre plus sereinement,Vous aurez clairement identifiĂ© et dĂ©passĂ© les obstacles inconscients personnels et/ou professionnels qui vous bloquent et vous aurez repris le pouvoir de votre vie,Vous reprendrez le travail ou pas en fonction de vos choix tout en Ă©tant prĂ©parĂ©,Vous aurez trouvĂ© un projet de vie qui fait sens, qui vous donne de l’élan et l’envie de vous lever le respectant votre rythme et les Ă©tapes. Je vous accompagne avec douceur et bienveillance pas Ă  pas et sans complaisance. Vous serez actrice de votre forfait Reconstruction aprĂšs un burn out » comprend 12 rendez-vous de 1 h 15 sur 6 mois par ZoomDes modules pĂ©dagogiques avec des exercices pour renforcer vos prises de conscience1 accĂšs au groupe privĂ© Facebook pour vous sentir Ă©paulĂ©e, poser toutes vos questions et bĂ©nĂ©ficier de la force du groupe et de mes rĂ©ponses personnalisĂ©esUn numĂ©ro d’appel d’urgenceProgrammons une sĂ©ance gratuiteVous souhaitez retrouver de l’énergie ? Prenez rendez-vous pour une sĂ©ance dĂ©couverte de 1 heure. Au cours de ce rendez-vous, nous ferons connaissance et vous me dĂ©crivez votre situation et l’objectif que vous souhaitez atteindre. Elles l’ont testĂ© avant vous Nous n’avons pas pu confirmer votre inscription. Votre inscription est confirmĂ©e. Ce site web utilise des cookies pour analyser les donnĂ©es des visiteurs, leur apporter une meilleure expĂ©rience et leur afficher un contenu personnalisĂ©. En cliquant sur "Accepter", vous donnez votre consentement pour l'utilisation de tous les cookies.
DDS#6 - Patricia CarrĂ© : Comment je tente de me re-construire aprĂšs mon burn-out. PubliĂ© par PIERRE LAPLACE le 07 fĂ©vrier, 2022. Pour Ă©couter l'Ă©pisode, c'est ici ! Pour ce nouvel Ă©pisode de notre sĂ©rie oĂč nous interviewons des personnes en dĂ©pression ou qui en sont sorties ainsi que des personnes qui ont renoncĂ© au suicide afin de Le burn-out peut permettre de se poser de nouvelles questions sur ses objectifs personnels et professionnels. Getty Images/Hero Images C'est un mal de plus en plus rĂ©pandu. ConsĂ©quence d'une pression toujours plus forte sur les salariĂ©s en temps de crise ou symptĂŽme de notre difficultĂ© Ă  sĂ©parer vie professionnelle et privĂ©e, le burn-out menace quasiment deux salariĂ©s sur dix, selon une enquĂȘte de 2015 rĂ©alisĂ©e par l'Institut Think pour le cabinet conseil Great Place to Work. Un syndrome qui se caractĂ©rise, si l'on s'en rĂ©fĂšre Ă  la dĂ©finition donnĂ©e par l'OMS, par "un sentiment de fatigue intense, de perte de contrĂŽle et d'incapacitĂ© Ă  aboutir Ă  des rĂ©sultats concrets au travail". Les personnes touchĂ©es par un burn-out n'ont en gĂ©nĂ©ral pas d'autre alternative que l'arrĂȘt maladie. Une mise entre parenthĂšses qui peut durer plusieurs semaines et dont il est compliquĂ© de se sortir. Comment se remettre au travail aprĂšs ce coup de tonnerre personnel? Comment ne pas retomber dans les mĂȘmes Ă©cueils? Conseils et tĂ©moignages. "Incapable de bouger, de parler"Le burn-out, Antoine, ingĂ©nieur, le connaĂźt bien. Il lui est tombĂ© dessus il y a un an. "J'aurais dĂ» voir les signes. J'avais de plus en plus de mal Ă  me lever le matin pour aller bosser, alors que j'adorais mon job. Dans la journĂ©e, parfois, j'avais l'impression d'ĂȘtre oppressĂ©, de ne plus pouvoir respirer. Et j'Ă©tais en boucle sur le travail. J'en rĂȘvais la nuit. Je me relevais pour relire un dossier. J'avais sans cesse peur de faire une erreur." Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Jusqu'Ă  ce jour de dĂ©cembre oĂč soudain, Antoine s'est retrouvĂ© figĂ© devant son bureau. "Incapable de bouger, de parler. Comme si mon esprit avait dĂ©cidĂ© de dĂ©missionner. Un collĂšgue m'a raccompagnĂ© chez moi et mon mĂ©decin m'a arrĂȘtĂ©. Il m'a fallu deux mois pour retourner travailler, raconte Antoine. Au dĂ©part, comme je m'Ă©tais bien reposĂ©, j'ai eu l'impression que tout allait mieux et je m'y suis remis comme si ça n'Ă©tait jamais arrivĂ©. Mais au bout de quelques semaines, tout a recommencĂ©. Les mĂȘmes problĂšmes de communication avec ma hiĂ©rarchie, les mĂȘmes angoisses, le mĂȘme Ă©puisement. Quand les envies de suicide sont arrivĂ©es, j'ai compris qu'en rĂ©alitĂ©, c'Ă©tait toute ma vie que je devais repenser." LIRE AUSSI >> Reconversion professionnelle 7 questions Ă  se poser avant de se lancer Changer certains paramĂštres pour Ă©viter la rechute Le cas d'Antoine est symptomatique de ce qu'il faudrait Ă  tout prix Ă©viter, analyse Laura GĂ©lin psychanalyste. "J'ai de nombreux patients qui viennent consulter aprĂšs un burn-out. Je constate que souvent, ils ont eu l'illusion que l'arrĂȘt maladie se suffisait en soi. Mais un burn-out ne se soigne pas uniquement par du repos ou des vacances. Croire cela, c'est signer pour une rechute quasiment assurĂ©e." "Si on ne change pas plusieurs paramĂštres dans sa sphĂšre professionnelle et personnelle, si on n'ajoute pas Ă  cette prise de recul qu'est l'arrĂȘt maladie, une prise de conscience sur ce qui est arrivĂ©, le burn-out refait surface dans les six Ă  huit mois, confirme Sabine Bataille, sociologue et auteure de l'ouvrage Se reconstruire aprĂšs un burn-out Ă©d. InterEditions. L'arrĂȘt ne suffit pas. Il faut, dans l'idĂ©al, parvenir Ă  changer de fonction, nĂ©gocier un mi-temps thĂ©rapeutique ou un 4/5e, avoir un dialogue avec le responsable des ressources humaines pour mettre en place un meilleur Ă©quilibre au travail", ajoute-t-elle. Bien choisir Ă  qui parler de son burn-outPour qu'il ne se reproduise pas, "identifier la cause du burn-out est essentiel, poursuit Laura GĂ©lin. Il peut s'agir d'un Ă©lĂ©ment extĂ©rieur, une relation toxique au travail, des mĂ©thodes de management discutables, une surcharge de tĂąches Ă  accomplir, etc." Si la cause provient de l'environnement extĂ©rieur, il faut essayer d'en changer, pour "se repositionner dans l'entreprise". A noter que le mĂ©decin du travail peut ĂȘtre un alliĂ©, ainsi que les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ou les responsables RH. "Cela n'implique pas forcĂ©ment de dĂ©voiler la cause de son arrĂȘt, rassure Sabine Bataille. Personnellement, je ne suis pas partisane de parler de son burn-out. Surtout si on le dit pour obtenir une reconnaissance de ce que l'on a vĂ©cu, pour asseoir sa qualitĂ© de victime. GĂ©nĂ©ralement, cela vous colle Ă  la peau et vous donne l'image d'une personne fragile. Bien choisir par consĂ©quent ceux Ă  qui on en parle et la façon dont on le fait." "Discuter avec son responsable RH de la nĂ©cessitĂ© de revoir certaines choses dans son poste peut se faire sans Ă©voquer les raisons qui nous ont poussĂ© Ă  nous arrĂȘter, avance Sabine Bataille. Par ailleurs, il faut se rappeler que la loi est lĂ  pour protĂ©ger le secret mĂ©dical. Personne ne peut obliger un salariĂ© Ă  donner les motifs d'un arrĂȘt maladie." RĂ©introduire du plaisir dans sa vieFaire en sorte que les conditions de travail Ă©voluent, mais aussi, insistent Laura GĂ©lin et Sabine Bataille, revoir la façon dont on conjugue vie privĂ©e et vie professionnelle. "Le burn-out surgit souvent parce que l'on n'a pas su poser de limites Ă  l'emprise du travail sur la sphĂšre personnelle", constate Laura GĂ©lin. "C'est en rĂ©investissant cette derniĂšre qu'un nouvel Ă©quilibre professionnel peut s'installer", ajoute Sabine Bataille. Cette derniĂšre souligne l'importance du plaisir, qu'il faut tenter de retrouver. "Cela peut se faire par le jeu. Le jeu d'amusement permet de renforcer le 'je'. RĂ©introduire cette notion de jeu, en dehors du travail mais aussi pourquoi pas dans le travail est une trĂšs bonne façon de ne plus ĂȘtre uniquement dans la contrainte", propose la spĂ©cialiste. "S'accorder du temps pour soi"Sabine Bataille invite Ă©galement les personnes victimes de burn-out Ă  se rappeler qu'elles ont un corps et que c'est aussi ce dernier qui les emmĂšne au travail. "Avoir une bonne hygiĂšne de vie, faire de l'exercice, s'accorder du temps pour soi, autant de dĂ©marches personnelles qui aident Ă  poser des limites." Laura GĂ©lin ne dit pas autre chose "Prendre une vraie pause Ă  midi, pratiquer un sport, se faire accompagner afin de gĂ©rer son stress, tout cela aide Ă  ne pas rechuter. Or souvent, pendant l'arrĂȘt maladie, cela paraĂźt Ă©vident. Mais au moment de la reprise, beaucoup abandonnent ce qu'ils avaient initiĂ© durant ces semaines loin du travail. C'est une erreur, il faut au contraire persister et installer ces nouvelles habitudes." Accepter que plus rien ne sera comme avantEnfin la sociologue et la psychanalyste s'accordent sur un point "Plus rien ne sera comme avant." "Il est important d'accepter l'idĂ©e qu'il y a un avant et un aprĂšs burn-out. On ne travaillera plus jamais autant. Mais on pourra travailler mieux, rĂ©sume Sabine Bataille. Vouloir retrouver les mĂȘmes performances, c'est lĂ  encore courir Ă  sa perte", prĂ©vient-elle. "Il faut faire le deuil de ce Ă  quoi on aspirait sans parvenir Ă  l'obtenir, ajoute Laura GĂ©lin. Le burn-out est parfois causĂ© par des attentes trop grandes, une soif de reconnaissance qui nous Ă©chappe. LĂ  encore, il est nĂ©cessaire de revoir ses prioritĂ©s et ses aspirations. Sans parler du fait que le burn-out, lorsqu'il est violent, peut mettre Ă  mal les capacitĂ©s de celui qui en a Ă©tĂ© victime. Seule une reprise progressive, en pleine conscience de nos limites, peut ĂȘtre couronnĂ©e de succĂšs. Non seulement ça ne sera plus jamais comme avant, en somme, mais il faut que cela ne soit plus comme avant." LIRE AUSSI>> La transition du milieu de vie ... Parfois pour le meilleur"Le burn-out n'est pas une maladie, estime Sabine Bataille. C'est une dynamique. En repositionnant la place du travail dans notre vie, cette dynamique Ă©volue et un nouvel Ă©quilibre se crĂ©e. Certaines personnes considĂšrent quelques annĂ©es plus tard que leur burn-out a Ă©tĂ© une chance. Beaucoup disent de cette crise qu'elle leur a sauvĂ© la vie. Que sans elle, elles seraient allĂ©es droit dans le mur." Laura GĂ©lin Ă©voque ainsi cette patiente, trĂšs active, business woman n'ayant connu que le succĂšs et qui un jour a craquĂ©. "Tout lui rĂ©ussissait, mais elle n'avait pas trouvĂ© l'amour. Comme par hasard, c'est pendant son arrĂȘt maladie qu'elle a rencontrĂ© son conjoint. Parce que soudain, elle avait de la place pour autre chose que son travail." Antoine quant Ă  lui a fini par changer radicalement de vie aprĂšs sa reprise "ratĂ©e". "J'ai dĂ©cidĂ© de prendre une annĂ©e sabbatique et Ă  la suite d'un bilan de compĂ©tences, j'ai fait une formation d'Ă©bĂ©niste. Je me suis mis Ă  mon compte. Ce n'est pas facile pour l'instant de gagner ma vie comme avant, mais je ne ressens plus cette chape de plomb sur mes Ă©paules. J'ai l'impression d'ĂȘtre enfin dans le vrai. Ce burn-out, je le vois comme un rĂ©vĂ©lateur, un signal d'alarme qui m'a permis de me retrouver". "Parfois, confirme Sabine Bataille, la meilleure façon de reprendre une vie active aprĂšs un burn out, c'est de procĂ©der Ă  un vĂ©ritable changement. Ça n'est pas toujours possible, mais c'est souvent salvateur." Caroline Franc Desages Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine BuĂ©no*ChroniqueJean-Laurent Cassely
\n\n je me reconstruit aprĂšs un burn out
Leburn out peut donc ĂȘtre d’origine parentale et/ou professionnelle, sachant qu’il y a de moins en moins de frontiĂšres entre les fragilitĂ©s personnelles et les fragilitĂ©s professionnelles. Il se caractĂ©rise par un Ă©puisement de l’énergie physique, psychique et Ă©motionnelle. Aussi la prise en charge (prĂ©ventive ou curative) doit-elle ĂȘtre globale : le corps, On le connaĂźt si mal que l’on ne sait mĂȘme pas prĂ©cisĂ©ment comment le dĂ©finir. On l’appelle burn out, ou syndrome d’épuisement professionnel. Peut-ĂȘtre parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, Ă©motionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des consĂ©quences parfois graves. Alors que prĂšs de 3,2 millions de français seraient exposĂ©s au burn out, selon une Ă©tude du cabinet Technologia, et que la reconnaissance officielle de cette maladie reste floue, il est important de guetter les signaux et de connaĂźtre les circonstances dans lesquelles une telle pathologie peut survenir afin de trouver des solutions pour Ă©viter le burn out. 1 - Un contexte Ă  risquesS’il n’y a pas d’ñge pour souffrir du syndrome d’épuisement professionnel, certaines circonstances peuvent le favoriser. Notamment, les changements professionnels. Un retour de congĂ© maternitĂ©, ou de mission d’expatriĂ©, une prise de poste obtenue grĂące Ă  une promotion, sont autant de facteurs pouvant entraĂźner un surcroĂźt d’activitĂ©, et, surtout, une envie de trop bien faire qui peuvent conduire au burn out. Mais il arrive Ă©galement que certains cadres, qui visent prĂ©cisĂ©ment une promo, se retrouvent parfois Ă  en faire beaucoup plus qu’il n’en faut, pour se faire remarquer et obtenir le poste convoitĂ©. 2 - Des signes physiques de grande fatigueLorsque l’on est anormalement fatiguĂ©, l’organisme se relĂąche. Les immunitĂ©s naturelles s’amenuisent et les signaux qu’il envoie sont autant d’alerte que le burn out est proche. Un rhume qui s’éternise ? C’est a priori anodin, mais si on le traĂźne trop longtemps, c’est que le corps ne peut plus lutter efficacement. Parfois, cette alerte prend la forme d’un Ă©tat grippal, avec ses douleurs articulaires et/ou, ses maux de tĂȘte. Chez certaines personnes, un Ă©tat de stress et de fatigue intense provoque aussi des maladies de peau. Autant de symptĂŽmes Ă  surveiller. 3 - Une Ă©motion Ă  fleur de peauUn grand Ă©puisement ne conduit pas forcĂ©ment Ă  un Ă©tat de somnolence, plutĂŽt rĂ©servĂ© Ă  une fatigue classique. Elle peut susciter un Ă©tat d’irritation ou d’émotivitĂ© exacerbĂ©. Au bureau ou Ă  la maison, les coups de sang se multiplient. On pleure ou l’on rit pour un rien et on hurle aprĂšs ses collĂšgues ou ses enfants pour peu de choses. Au bord de l’épuisement, tout devient excessif. Et ces excĂšs lĂ , il convient particuliĂšrement de les surveiller. Pas lorsqu’ils surviennent une seule fois, Ă©videmment. Mais leur rĂ©pĂ©tition est le signe d’un danger imminent. 4 - Une part de cynisme et d’isolementMais parfois, les symptĂŽmes qui peuvent conduire au burn out sont Ă  l’opposĂ© d’une plus grande Ă©motivitĂ©. Certaines personnes peuvent devenir cyniques, perdre toute empathie pour leurs proches ou leurs collĂšgues. Et lorsque l’un de ces phĂ©nomĂšnes se manifeste dans la durĂ©e, et encore davantage encore lorsque plusieurs d’entre eux sont conjuguĂ©s, il est grand temps de s’adresser Ă  son mĂ©decin. En ne nĂ©gligeant pas de mettre en parallĂšle ces diffĂ©rents symptĂŽmes et sa situation professionnelle. À noter pour reprendre le travail aprĂšs un burn out, veillez Ă  le faire en douceur et ne retombez pas dans le mĂȘme schĂ©ma. Burn out un ouvrage pour tout savoir Tous ces conseils, et bien d’autres, Sabine Bataille les livre dans son ouvrage Se reconstruire aprĂšs un burn-out - Les chemins de la rĂ©silience professionnelle ». Mais la sociologue, spĂ©cialiste du transfert de compĂ©tences, ne livre pas seulement les clĂ©s pour ne pas tomber dans ce grave syndrome d’épuisement professionnel. Elle donne Ă©galement les conseils pour en sortir. C’est un vĂ©ritable guide d’auto coaching destinĂ© Ă  ceux qui souffrent, mais aussi Ă  ceux qui sont amenĂ©s, de par leur mĂ©tier, Ă  cĂŽtoyer cette souffrance.
Sereconstruire apres un burn-out - les chemins de la résilience professionnelle (3e édition) par Sabine Bataille aux éditions Intereditions. Nouvelle édition de ce guide faisant référence sur le burn-out. Il intégre en autres actualisations une partie sur la reconversion professionnelle.
Le burn-out a de nombreuses consĂ©quences sur votre Ă©quilibre de vie et bouscule bien souvent en grande partie vos fondations, vos convictions et le regard que vous portez sur vous-mĂȘme. Peu Ă  peu, il vous fait perdre la confiance que vous aviez en vous. La confiance en soi fait rĂ©fĂ©rence aux capacitĂ©s et aux ressources personnelles. La confiance en soi Evaluer vos propres capacitĂ©s Ă  rĂ©agir et Ă  faire face Ă  telle ou telle situation. Suis-je capable de rĂ©ussir ? Suis-je Ă  la hauteur ? Ai-je les ressources nĂ©cessaires pour venir Ă  bout de cette situation ? Ce manque de confiance en vous vous donne un sentiment d'Ă©chec et de dĂ©valorisation. J'ai connu la perte de confiance en moi qui est venue peu Ă  peu Ă  la fin d'une pĂ©riode de souffrances au travail avant mon burn-out. J'ai vĂ©cu un stress prolongĂ© pendant 6 ans avec harcĂšlement par des collĂšgues et des responsables. Nous Ă©tions 11 personnes dans la mĂȘme piĂšce Ă  des postes diffĂ©rents. Nous vivions la pression et une surcharge de travail. Certaines personnes ont commencĂ© Ă  ĂȘtre hostiles, Ă  nous faire des reproches et Ă  hausser le ton sur moi. Ma confiance en moi s'est laissĂ© entacher par cette ambiance. Le chemin vers la reconstruction aprĂšs un burn-out passe par la confiance en vous. Comment retrouver confiance en vous ? Je vous partage 3 clĂ©s pour reprendre confiance en vous 1- Mieux vous connaĂźtre Pour reprendre confiance en vous et faire face aux situations difficiles, je vous propose de vous reconnecter Ă  votre personnalitĂ©. Ne cherchez plus Ă  ĂȘtre celle que les autres aimeraient que vous soyez, ni Ă  ĂȘtre performante ou infaillible. - Seule ou avec de l'aide, identifiez pas Ă  pas qui vous ĂȘtes vos qualitĂ©s, vos besoins, vos forces et vos attentes. En apprenant Ă  vous connaĂźtre, vous saurez identifier petit Ă  petit les situations qui ne correspondent pas Ă  vos valeurs et qui vous poussent Ă  agir Ă  l’encontre de votre bien-ĂȘtre. J'ai fait ce travail de reconnexion Ă  moi-mĂȘme durant mes accompagnements aprĂšs mon burn-out. J'en ressors avec qui je suis vraiment ma joie de vivre, ma persĂ©vĂ©rance, ma soif d'apprendre, ma bienveillance, ma libertĂ©, mes rĂȘves, ma crĂ©ativitĂ© et mon enthousiasme. 2- Osez dire non Vous avez certainement comme moi voulu beaucoup faire et quasiment parfaitement. Vous avez peut-ĂȘtre eu peur de dĂ©plaire ou des conflits en osant dire non. Vous pouvez apprendre Ă  vous affirmer davantage en exprimant vos besoins avec douceur pour prĂ©server votre temps et votre Ă©quilibre. Exprimez Ă  votre entourage vos attentes et vos difficultĂ©s lui permet de comprendre les contraintes auxquelles vous faites face. Vous pourrez alors fixer de nouvelles rĂšgles pour aller vers un Ă©quilibre dans votre vie. Ce n'est effectivement pas facile, cela m'a demandĂ© de la rĂ©pĂ©tition, des rĂ©glages et de la motivation de mon accompagnante. D'autres femmes y parviennent, j'y suis parvenue, mes clientes y arrivent alors pourquoi pas vous ? 3- Prenez du temps pour vous Vous n'avez pas eu l'habitude de prendre du temps pour vous. Permettez-vous des pauses seules sans sollicitations. Cela vous permettra d’apaiser votre esprit, de comprendre pourquoi vous vous sentez mal dans l'instant et de revenir vers votre entourage, plus sereine. Ces moments calmes pour prendre conscience de vos sens. - Je pourrai vous faire dĂ©couvrir la mĂ©ditation quand vous serez prĂȘtes durant votre accompagnement, cela m'a aidĂ©e Ă  rĂ©duire le flux de mes pensĂ©es et Ă  fixer mon attention. Vos difficultĂ©s et vos Ă©checs ne correspondent pas Ă  votre valeur. Quels que soient vos Ă©checs, quelles que soient vos rĂ©ussites, vous mĂ©ritez d’ĂȘtre heureuse et Ă©panouie ! Reprendre confiance en soi demande un peu de temps aprĂšs un burn-out. Il est possible de retrouver vos envies de faire des choses qui vous font vibrer et amĂšnent du plaisir dans votre vie. Vous avez toujours eu envie d'apprendre Ă  jouer de la guitare, du violon, de danser... Vous pourrez revivre vos envies et vos rĂȘves en Ă©tant accompagnĂ©e. Contactez-moi par email laurencegeay1 Ilfaudra choisir avec beaucoup d’attention chaque pierre que vous poserez pour reconstruire votre Ă©difice. Pour simplifier, je rĂ©sumerais le processus en 3 grandes Ă©tapes : l’arrĂȘt, la Peu de gens s’intĂ©ressent rĂ©ellement au Burnout Ă  moins d’y ĂȘtre confrontĂ©s eux-mĂȘmes ou d’avoir un proche dans cette situation. Toujours est-il que, quand cela arrive, rien ne vous y a prĂ©parĂ© ! Vous ĂȘtes touchĂ© par un mal mystĂ©rieux sur lequel vous n’avez pas prise 
 au dĂ©but en tout cas. Votre reconstruction se fera pas Ă  pas. Sa durĂ©e est variable. Elle semble mĂȘme trĂšs longue mais dĂšs qu’une Ă©tape est franchie on ne revient pas en arriĂšre. C’est un chemin sur lequel on avance, on s’y arrĂȘte parfois mais on ne recule jamais. Et mĂȘme si on est pressĂ© d’arriver Ă  la fin et que l’on pense que ça ne va jamais assez vite, on s’en approche chaque jour, pas Ă  pas. ConnaĂźtre le processus de reconstruction et savoir oĂč on en est, est important. Cela permet de se situer et de se voir avancer. Un processus insidieux. Il est difficile d’identifier le moment prĂ©cis oĂč le burnout se dĂ©clare. Il s’installe progressivement et insidieusement. On ne le remarque pas d’autant plus qu’il touche gĂ©nĂ©ralement les personnes fortes » qui sont capables d’aller au-delĂ  des petits » dĂ©sagrĂ©ments dus au stress. Mais, il continue inĂ©luctablement sa progression. Le corps envoi des alertes, de plus en plus fortes. Cependant, on ne les voit pas ou on ne veut pas les voir. Finalement, le burnout s’est bien installĂ©. Il a tout consumĂ©. Il vous a Ă©puisĂ© physiquement, mentalement et Ă©motionnellement. Votre corps ne vous permet plus d’avancer. C’est le choc ! L’arrĂȘt de travail est inĂ©vitable. C’est aussi le premier pas de votre reconstruction. Une reconstruction Ă©tape par Ă©tape. Les Ă©tapes de la reconstruction peuvent ĂȘtre prĂ©sentĂ©es de maniĂšre plus ou moins dĂ©taillĂ©es selon les spĂ©cialistes et les auteurs. D’aprĂšs mon expĂ©rience et les Ă©changes que j’ai eus avec d’autres personnes qui sont passĂ©es par-lĂ , la reconstruction se fait par palier. La durĂ©e de chacun d’eux est variable mais lorsqu’on en a franchi un cap on ne revient pas en arriĂšre. La difficultĂ©, quand on vit cette situation, est de prendre conscience que, malgrĂ© toutes les souffrances endurĂ©es et la lenteur du processus, on avance quand mĂȘme. Cette impression de stagner est renforcĂ©e par la volontĂ© de redevenir tout de suite la personne que l’on Ă©tait avant. Mais, il s’agit ici de vous reconstruire entiĂšrement. Il faudra choisir avec beaucoup d’attention chaque pierre que vous poserez pour reconstruire votre Ă©difice. Pour simplifier, je rĂ©sumerais le processus en 3 grandes Ă©tapes l’arrĂȘt, la rĂ©cupĂ©ration, le retour de l’envie. Chacune d’elle Ă©tant associĂ©e Ă  de nombreux petits progrĂšs et avancĂ©es. 1. La phase d’arrĂȘt Il s’agit probablement de la plus pĂ©nible. Le mot choc n’est pas assez fort pour dĂ©crire cette Ă©tape. Vous ĂȘtes est subitement arrachĂ© de votre environnement professionnel. Les premiers jours ou les premiĂšres semaines, il vous est impensable, inacceptable de ne pas travailler. Vous luttez encore. Ce moment est Ă©galement associĂ© Ă  des Ă©motions trĂšs fortes la colĂšre, la honte, la tristesse, la peur. Vous vous sentez perdu, vous ne comprenez pas ce qui vous arrive, vous ĂȘtes assailli d’angoisses. Ensuite, petit Ă  petit, vous vous rendez compte que c’est votre corps qui mĂšne la danse. Ce n’est plus vous. Il ne vous permet plus de travailler, ni de faire quoique ce soit d’ailleurs. Vous finissez par accepter votre incapacitĂ© d’action. Ne faites rien ! La phase de repos qui consiste Ă  
 dormir, ne rien faire, encore dormir et se nourrir. Pour une personne qui s’est toujours beaucoup investie professionnellement cela ressemble Ă  une terrible punition. Dans votre rĂ©fĂ©rentiel, l’oisivetĂ© est presque associĂ©e Ă  un pĂ©chĂ©. Ne rien faire va Ă  l’encontre de vos valeurs. Vous allez donc encore lutter quelques temps avant de finalement lĂącher vos croyances. Vous allez apprendre Ă  vous reposer sans culpabiliser. Cette Ă©tape est importante car vous commencez alors Ă  prendre conscience que vous devez vous occuper de vous et qu’il ne s’agit pas d’égoĂŻsme mais bien d’une nĂ©cessitĂ©. De plus le sommeil est votre meilleur alliĂ©. Il va recharger progressivement l’organisme, lui permettre de se dĂ©tendre et constitue le meilleur moyen de rĂ©duire le stress. Cela dit, il est aussi frĂ©quent de connaĂźtre des pĂ©riodes d’insomnies qui vous minent la nuit et vous empĂȘchent de vous reposer. C’est pour cela qu’à cette Ă©tape se lever tard ou dormir durant la journĂ©e est normal et mĂȘme vivement conseillĂ©. Votre corps doit se recharger et c’est en dormant qu’il le fera ! Objectif zĂ©ro objectif ! Les pensĂ©es restent nĂ©anmoins encore orientĂ©es vers le retour au travail. Vous vous fixez des objectifs de retours dans un mois, aprĂšs l’étĂ©, aprĂšs les fĂȘtes. Cela ne vous aide pas ! Au contraire ! Vous vous mettez une pression supplĂ©mentaire en visant une date de retour. Chaque fois que vous constatez qu’elle est repoussĂ©e cela ne gĂ©nĂšre que de la frustration et un sentiment d’échec qui vous mine davantage. A un moment donnĂ© vous vous enrendrez compte, vous ne ferez plus de projection de retour vous vous focaliserez sur le moment. C’est l’une des clĂ©s de votre reconstruction. 2. La phase de rĂ©cupĂ©ration Lorsque le corps a bĂ©nĂ©ficiĂ© de suffisamment de repos, commence la phase de rĂ©cupĂ©ration. L’énergie revient petit Ă  petit. Mais attention ! Il ne s’agit pas d’en profiter pour redevenir active ou pire, de retourner travailler. Pendant des mois, peut-ĂȘtre mĂȘme des annĂ©es, votre corps a Ă©tĂ© mis Ă  rude Ă©preuve. Vous avez dĂ©passĂ© sans vous en rendre compte toutes les limites acceptables pour votre corps. Et ce, avec une efficacitĂ© redoutable ! Votre corps a donc dĂ©cidĂ© de reprendre les commandes en s’arrĂȘtant, temporairement
 Votre corps vous teste
 Si vous l’écoutez et que vous vous reposez, il reprendra progressivement confiance ». Mais pas totalement. Alors il teste. Il vous donne un peu d’énergie et surveille ce que vous en faites. Si vous vous lancez dans des activitĂ©s avec la mĂȘme fougue que dans le passĂ©, il stoppe net cette tentative et vous replonge dans la fatigue. Si, au contraire, vous apprenezprogressivement Ă  gĂ©rer votre niveau d’énergie et agissez de maniĂšre responsable et modĂ©rĂ©e, vous ĂȘtes sur la bonne voie
 Bougez ! Vous pourrez profiter de ce regain d’énergie pour renouer avec une activitĂ© sportive juste pour le plaisir pas pour dĂ©passer un quelconque record !!!. Par exemple, une simple promenade en forĂȘt vous fera un bien fou ! L’activitĂ© physique prĂ©sente de nombreux avantages. Elle vous amĂšne Ă  sortir de chez vous Ă  rencontrer des gens, Ă  reprendre contact avec la nature, Ă  vous faire prendre conscience de votre corps. Elle stimule la production d’hormones naturelles dopamine, sĂ©rotonine, endorphines,
 qui provoquent une rĂ©action de dĂ©tente de l’organisme. Faites-vous plaisir ! La phase de rĂ©cupĂ©ration est une Ă©tape essentielle de votre reconstruction. C’est Ă  ce moment-lĂ  que vous apprenez Ă  vous faire plaisir. Au-delĂ  de la satisfaction immĂ©diate que vous Ă©prouvez chaque fois que vous en faites l’expĂ©rience, vous mettez en place de nouvelles habitudes. Elles sont certes nĂ©cessaires Ă  votre rĂ©tablissement mais vous posez les jalons pour votre vie future. Sortir d’un burnout c’est bien, tout faire pour que ça ne vous arrive plus jamais, c’est mieux ! RĂ©tablissez l’équilibre ! A cette Ă©tape, vous apprenez Ă  vivre la vie dont vous avez besoin indĂ©pendamment des attentes et du regard de qui que ce soit. Toutes les sphĂšres de votre vie seront impactĂ©es revues, corrigĂ©es, amĂ©liorĂ©es. La sphĂšre familiale Les amis Les hobbies L’attention que vous portez Ă  vous-mĂȘme Au lieu d’avoir une vie presqu’exclusivement centrĂ©e sur votre travail chaque sphĂšre reprendra sa juste place. Tout cela prend du temps. Mais le secret d’une reconstruction efficace et durable dĂ©pend du temps que vous passerez Ă  rĂ©tablir cet Ă©quilibre. Vous redĂ©couvrirez ou rĂ©inventerez votre rĂŽle de parent, d’épouxse. Vous vous rendrez compte que vous avez des amis fidĂšles sur qui compter. Vous ferez le tri aussi. Il n’y aura plus de place pour les personnes nĂ©gatives et toxiques, vĂ©ritables aspirateurs Ă  Ă©nergie. Et puis surtout, vous apprendrez Ă  vous faire plaisir Ă  vous. Cela vous semble probablement difficile d’imaginer avoir du plaisir quand on vit une telle situation, ou mĂȘme de savoir comment se faire plaisir. Ce n’est pas pour rien que vous en ĂȘtes arrivĂ© lĂ . Mais la bonne nouvelle c’est que vous irez de dĂ©couverte en dĂ©couverte. 3. Le retour de l’envie Et puis un jour, l’énergie revient 
 suivie de peu par l’envie de revenir Ă  la vie active ». En ce qui me concerne, elle est revenue du jour au lendemain. Pouf ! 
 comme elle Ă©tait partie. PrĂ©parez-vous ! La reprise du travail est envisageable. Cependant, une rĂ©flexion fondamentale s’impose quant aux conditions de travail. Il faudra en aborder les diffĂ©rentes dimensions et s’assurer qu’elles sont favorables Ă  un retour sain le temps de travail, sa nature, le lieu, 
Vous aurez appris Ă©normĂ©ment sur vous durant le processus de compte pour dĂ©finir clairement vos limites et vos envies ! Vous retournez sur votre ancien lieu de travail ? Attendez-vous aux questions et remarques des collĂšgues. Il est bon de prĂ©parer une brĂšve explication et surtout d’expliquer de quoi vous avez besoin. Vous dĂ©cidez de tourner la page et changer d’employeur, de mĂ©tier ou mĂȘme de statut ? Prenez votre temps et adressez-vous Ă  des professionnels ! Beaucoup se demandent s’ils doivent parler de leur burnout Ă  leur nouvel employeur. Je n’ai pas de rĂ©ponse toute faite car cela dĂ©pend d’une personne Ă  l’autre. N’oubliez pas que lors d’un entretien de recrutement, l’employeur ne choisira que le meilleur. Il faut en tenir compte. Si vous souhaiter jouer la carte de la franchise, aborder le sujet en mettant en avant tout ce que vous en avez retirĂ© meilleure connaissance de soi, vision claire, dĂ©veloppement des soft skills telles que l’assertivitĂ©, 
 Votre rĂ©silience. Toutes ces Ă©tapes aussi longues et pĂ©nibles soient-elles vous permettront de vous reconstruire mais aussi, et surtout, de dĂ©velopper votre rĂ©silience. C’est le cadeau cachĂ© » de cette Ă©preuve. Son emballage Ă©tait certes affreux et ne prĂ©supposait pas qu’il y avait quelque chose de bien Ă  l’intĂ©rieur. Et pourtant, il Ă©tait lĂ  pendant tout ce temps. Attendant le bon moment pour se rĂ©vĂ©ler. La rĂ©silience est la capacitĂ© Ă  faire face aux adversitĂ©s de la vie, transformer la douleur en force motrice pour se surpasser et en sortir fortifiĂ©. Une personne rĂ©siliente comprend qu’elle est l’architecte de sa propre joie et de son propre destin. » L’un des enseignements que je tire est la conviction que, quel que soit le degrĂ© de difficultĂ© d’une Ă©preuve, quand on l’a surmontĂ©e, nous sommes proportionnellement plus forts. Surmontez une petite difficultĂ© et vous ferez de petits apprentissages, surmontez une Ă©preuve extrĂȘmement pĂ©nible vous en sortirez extrĂȘmement fort. Tournez la page et Ă©crivez un nouveau chapitre de votre vie ! Sortir d’un burnout c’est la fin d’une Ă©preuve et c’est aussi le nouveau chapitre de votre vie. Vous serez toujours la mĂȘme personne mais autrement. Cette Ă©preuve aura fait ressortir des forces et des ressources que vous ne soupçonniez mĂȘme pas. Elle vous aura demandĂ© de dĂ©velopper des aptitudes que vous n’aviez pas avant. C’est sur cette base que vous construirez votre nouvelle vie. Vous serez beaucoup plus conscient, vous ferez vos propres choix, 
 Chacun dĂ©veloppera ses propres forces selon ses besoins et selon ce qui lui faisait dĂ©faut avant. Il est important d’en prendre conscience et d’intĂ©grer tous ces apprentissages Ă  votre quotidien. Le burnout ne peut pas ĂȘtre inutile. Il doit servir Ă  quelque chose. Toutes ces souffrances doivent avoir un sens. S’il a un sens c’est bien celui de vous apprendre Ă  cultiver votre bien-ĂȘtre, la base la plus solide qui soit pour vous permettre de voler vers la vie qui vous convient. Et, est-il nĂ©cessaire de l’ajouter ? D’éviter une rechute. Cela arrive malheureusement notamment quand on nie ce qui nous arrive, quand on reprend trop vitre le travail ou qu’on oublie trop vite. Vous vous ne ferez pas partie de ceux-lĂ . Vous transformerez l’épreuve et deviendrez plus fort que jamais ! Il ne s’agit pas de la force du guerrier mais celle qui vous guidera dans vos choix, qui vous apprendra qui vous ĂȘtes, ce dont vous avez besoin et ce dont vous ne voulez plus. Celle qui vous apprend Ă  revenir Ă  vous, Ă  ce qui est essentiel et Ă  prendre du plaisir Ă  chaque instant ! J’ai fait un burnout, j’en suis sortie, je suis une rĂ©siliente ! ï»żRedonnerdu sens Ă  sa vie et Ă  son travail. Ce programme comprend un entretien prĂ©alable pour faire connaissance et Ă©tablir clairement quels sont vos besoins. Cet entretien sera suivi de 10 sĂ©ances de sophrologie d’une heure chacune . Ce programme complet d’accompagnement pour sortir du Burn-Out sera personnalisĂ© et adaptĂ© Ă  votre
Date de la crise dĂ©cembre 2012. L’entreprise oĂč travaille Jean-Baptiste van den Hove est en train de se transformer, comme toutes les boĂźtes du secteur des tĂ©lĂ©coms en Europe. L’ambiance des dĂ©buts lui manque. Sa structure a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e Ă  la lourde organisation du France TĂ©lĂ©com » belge, Belgacom. Disparus l’autonomie, l’encouragement Ă  la prise de risque, l’atmosphĂšre entrepreneuriale J’avais du talent pour ça, l’entrepreneuriat.». Tout est plus lent, plus systĂšme ». Ses objectifs de fin d’annĂ©e sont largement dĂ©passĂ©s mais une rĂ©organisation interne le fait encore Ă©voluer »  J’étais manager numĂ©ro 1 et je devenais numĂ©ro 3. » La goutte d’ le recul, le jeune homme repĂšre quelques signes avant-coureurs l’épuisement Je bossais vraiment trop », l’hypersensibilitĂ© au bruit Je portais toujours des bouchons d’oreille au bureau », et surtout le manque de sens Quand je rentrais Ă  22 heures du boulot dans ma grosse bagnole de fonction, je sentais bien au fond de moi qu’il y avait un vide. ». Les matins suivant l’annonce de sa nouvelle affectation, il perd toute Ă©nergie Je mettais jusqu’à une heure et demie Ă  sortir du bain. ». Dans l’open space, il se surprend Ă  chercher des endroits d’oĂč personne ne le verra. Ses sens semblent saturĂ©s. L’ascenseur lui donne la nausĂ©e, comme s’il embarquait dans un manĂšge de parc d’attractions. Parfois, il s’échappe pour dormir une Ă  deux heures dans les toilettes, ou dans sa voiture. Il dĂ©jeune seul. Il perd 10 kg en deux mois. Je ne sais pas ce que tu as mais il va falloir que tu t’en occupes », lui dit un jour son mĂ©decin de famille. Sa prescription un rendez-vous chez le psychiatre et un arrĂȘt maladie. LĂ , je me suis retrouvĂ© tout seul chez moi, pendant un mois. Je ressentais une telle dĂ©tresse. » L’appartement oĂč il passe ses journĂ©es n’est pas encore tout Ă  fait meublĂ©, il vient seulement d’emmĂ©nager. Sa seule sortie le supermarchĂ©, pour acheter des lasagnes surgelĂ©es. J’y allais toujours aux heures oĂč il y a le moins de monde. Je ne mangeais qu’une seule fois par jour. J’avais un nƓud Ă  l’estomac. » Jean-Baptiste van den Hove rentrera finalement chez ses parents. Faute de mieux », il passe ensuite quatorze mois Ă  ChĂąteauroux Indre dans une communautĂ© thĂ©rapeutique pour toxicomanes, Saint-Jean EspĂ©rance. Avec les tox’, on ne peut pas se mentir. Ils m’ont fait rĂ©aliser que j’étais beaucoup dans l’apparence, la prĂ©tention, que j’avais un besoin de reconnaissance assez dingue et que je manquais de coffre. »Il rejoint ensuite une autre communautĂ© Ă  Cognac Charente, L’Arche, qui accueille des personnes handicapĂ©es mentales. Autant les toxicos m’ont fait descendre de mon piĂ©destal, autant les personnes handicapĂ©es m’ont montrĂ© la beautĂ© de la relation. Ce que c’était que d’ouvrir son cƓur. » Le terrassement, et puis la reconstruction. Ça a l’air peut-ĂȘtre fleur bleue quand je le raconte comme ça. Je crois qu’il faut avoir souffert pour comprendre. »Durant ces longs temps de vie communautaire, Jean-Baptiste van den Hove n’oublia jamais la solitude qu’il avait ressentie aprĂšs son arrĂȘt maladie. Les autres victimes du burn-out l’avaient trĂšs certainement vĂ©cu aussi l’incapacitĂ© de se rendre sur son lieu de travail, oĂč l’on passe l’essentiel de ses journĂ©es
 L’impossibilitĂ© de rester trop longtemps seul chez soi
 Et la difficultĂ© de rentrer chez ses parents, chez des proches, de supporter les conseils maladroits, les attentes involontaires
 L’impasse. OĂč aller ? Il n’existait alors aucune communautĂ© adĂ©quate, sur le modĂšle de celles pour les droguĂ©s ou les de cette rĂ©flexion qu’est nĂ©e l’association Au temps pour toi 1. Dans cette maison Ă  l’ambiance familiale installĂ©e dans un coin arborĂ© du Limousin, les victimes de burn-out peuvent sĂ©journer de trois semaines Ă  neuf mois, en fonction des besoins. Pour Jean-Baptiste van den Hove, le burn-out, c’est souvent la rencontre de sa fragilitĂ©. Je suis fragile, je ne peux pas tout tout seul, j’ai besoin de l’autre. C’est la relation qui nourrit et guĂ©rit. » Le premier rĂ©sident a Ă©tĂ© accueilli en mars 2017. Une dizaine de demandes arrivent chaque semaine. Seules quatre chambres sont ouvertes Ă  ce jour. Le burn-out n’étant pas encore reconnu comme une maladie, l’association ne reçoit aucune subvention. Elle cherche des dons pour ouvrir de nouvelles chambres.
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  • je me reconstruit aprĂšs un burn out